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 Tipero, Grand Maitre Haut N'öhme

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Tipero, Grand Maitre Haut N'öhme Empty
MessageSujet: Tipero, Grand Maitre Haut N'öhme   Tipero, Grand Maitre Haut N'öhme Icon_minitime9/23/2011, 15:33

Tipero n'était pas passé par ici depuis bien longtemps. C'est au milieu de la nuit qu'il s'était décidé de la démarche à suivre. Il allait concentrer sur ce parchemin l'ensemble des écrits qu'il avait produit au cours de son ascension dans le clan. Il griffonna rapidement une note explicative à ses futurs lecteurs :


Une fois la lecture de ces documents achevés, tu en sauras plus sur mon histoire, jeune lecteur. Tu comprendras, je l'espère, comment j'en suis arrivé ici.




Premier document : Candidature de Tipero pour devenir Aspirant Selenyte - 14 Martolo 640



Citation :
Il pleuvait dehors, les rues étaient désertes, personne à l'horizon. C'était la nuit, il pleuvait, un homme encapuchonné poussa la porte de la Taverne de la Chopenbois et y entra.
Il n'y avait pas grand monde, un groupe de personne assise dans un coin sombre de la taverne ainsi que deux hommes accoudés au comptoir.
- Tavernier, remplis moi donc une chope de ta bière s'il te plait. Dit l'homme encapuchonné.
- Très bien mon gars, mais fait moi le plaisir d'enlever cette capuche qui couvre ton visage, j'aime voir les yeux des gens qui boive ma bière. Lui dit le tavernier en lui servant une chope.
L'homme encapuchonné défie alors le nœud qui maintenait en place le capuchon, dévoilant ainsi son visage. Le tavernier découvrit alors le corps momifié du disciple Xelor qui se tenait devant lui.
- J'aime mieux ça, dit le tavernier le sourire aux lèvres, comment t'appelles tu l'ami?
- Mon nom est Tipero Do Lickmut, fils de Cassenpim, mais tu peux m'appeler Tipero.
- Cassempim! Tu veux dire...
- Chut! Lui ordonna le Xelor, je n'aimerais pas que l'on sache que je suis ici.
- Très bien, je suis désolé, je ne savais pas.
- Ce n'est rien, mais je te pris de ne pas dévoiler ma présence ici au premier venu, j'ai une mission top secrète, le moindre faux pas et la mission échoue, est bien clair? Lui dit Tipero en tendant une bourse de kamas au tavernier.
- C'est bien clair, lui répondit le tavernier en rangeant précieusement la bourse dans sa poche.
Tipero n'avait pas peur de dévoiler au tavernier qui il était et pourquoi il était là. Il savait que le tavernier était un homme digne qui ne dévoilerait pas son secret. Il le savait puisque c'était un ami de son père.
-Mais dis moi, lui demanda le tavernier, ton père est... Mort?
- Plus ou moins, cela dépend ce que tu entends par mort, lui répondit Tipero le plus simplement du monde.
Une lueur vint briller dans les yeux du jeune Xelor et le tavernier compris ce que voulait dire le jeune homme, il lui demanda de le suivre dans la réserve. Une fois la porte refermée, le tavernier attrapa les bras de Tipero et lui demanda:
-Où est-il?
Tipero lui expliqua alors ce qui était arrivé a son père, comment il avait feint la mort pendant ces années, caché dans des contrées éloignées, presque inconnu de tous, ou il vivait en ermite. Comment, lui et sa mère avait découvert sa disparition, avant de se rendre compte qu'il avait laissé un mot dans la trappe secrète de la maison, leur expliquant qu'il était parti parce que le gouvernement de Bonta le considérait comme une menace pour la citée.
- Bien sûr, ca disparition fut comme un coup de marteau du dieu Xelor, ma mère n'est toujours pas remise de cette nouvelle, elle pleure à longueur de journée, et je n'accepte pas qu'elle souffre autant à cause du gouvernement de la citée. C'est pourquoi, moi, ainsi que des compagnons d'armes, proche de la famille, avons décidé de rendre le mari de ma mère. Mon père nous avait laissé l'endroit ou il était réfugié, afin que l'on puisse le retrouvé au moment voulu, si les choses allaient mal. J'ai cru comprendre que tu avais des amis Selenytes, je me trompe? Lui demanda Tipero.
-Et bien, à vrai dire, j'ai quelques connaissances chez eux, je pourrais te mettre en relation si cela peux t'aider.
- Ce serait gentil de ta part, j'ai de quoi les payer. Pourrais tu leur dire que je viendrais certainement avec quelques amis, nous serons trois ou quatre tout au plus.
- Il n'y à pas de problème, les Selenytes ne te poseront pas de problème à partir du moment ou tu les payes.
-Très bien, dans ce cas, j'aimerais que tu les contactes au plus vite, comme tu peux t'en douter, la situation est urgente, nous ne savons même pas si mon père est toujours en vie, alors ne perdons pas de temps à parler pour ne rien dire.
-Dans ce cas, j'envoie un tofu tout de suite à mes contact chez eux, j'espère avoir une réponse positive le plus rapidement possible.
- Bien, dans ce cas, il ne nous reste plus qu'à attendre, as tu une chambre pour moi pour cette nuit?
- J'ai toujours de la place pour la famille de mes amis, surtout quand ceux ci sont en difficulté.



Le lendemain matin, le jeune disciple Xelor se réveilla aux aurores, il avait hâte de savoir si le tavernier avait reçu la réponse des Selenytes, il espérait de tout son cœur que celui ci avait une bonne nouvelle à lui annoncer.
Une fois l'escalier descendu, Tipero entra dans la taverne, il n'y avait personne, ce qui était plutôt une bonne chose, il pourrait parler sans être dérangé. A peine avait il posé un pied sur le sol que la porte d'entrée s’ouvrit, Tipero jura alors, son plan venait de tomber à l'eau, il devrait attendre pour parler au tavernier. Cependant, il trouva étrange le fait que quelqu'un entre dans la taverne à une heure aussi matinale, c'est pourquoi il s'intéressa au nouveau venu.
Et il n'en crut pas ses yeux. Devant lui, se tenait un Selenyte, ses élytres de bois déployées. Il était grand, beau et majestueux.
Et il avait surtout fait vite.
-Vous êtes là pour moi? Demanda-t-il.
-Et bien si c'est toi qui as besoin d'aide, alors oui, je suis là pour toi, je me présente, je suis Implosion, c'est moi qui vais t'accompagner toi et tes compagnons lors de ton voyage. D'ailleurs où sont ils?
- Eh bien, ils sont dans la citée, je ne pensais pas que vous viendriez aussi vite, je ne vous attendais pas avant au moins trois jours.
-Dans ce cas, pas de temps à perdre, je te laisse la journée pour que tu puisses informer tes amis qu'il est temps d'y aller.
- Pas de problème, nous seront tous là avant le coucher du soleil, comptes sur moi.



Durant toute la journée, Tipero chercha ses amis dans la citée blanche, le moins difficile à trouver fut son mari, Sralock, un disciple d'Ecaflip. Tipero savait où il devait le chercher, c'est pourquoi il fila directement à la Taverne du Ferayeur, il était sûr que son mari y serait, en train de jouer les derniers kamas qu'il avait gagné la veille. Lorsqu'il rentra, il l'aperçu directement.
- Sra'! J'ai besoin de toi, il faut que tu m'aides!
- Tip', que se passe-t-il?
- Rien, je t'expliquerais en route, prends tes affaires, on s'en va.
A ces mots, Sralock comprit ce que Tipero voulait dire, il lui avait bien sûr déjà parler de l'histoire de son père et il se doutait que son mari devait certainement parler de celui ci. Une fois dehors, il lui demanda:
- C'est l'heure d'aller chercher ‘’l’Homme’’?
- C'est l'heure. Mais pour le moment, aides moi à chercher Ying, il nous faut son aide à lui aussi, je veux qu'il vienne avec nous.
- D'accord mais... Tu sais où le trouver?
- Et bien il y a plusieurs solution, soit il est à la milice de Bonta, soit à la tour des ordres, soit il n'est pas dans la ville, soit il s'est fait couper la tête à force de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas...
- Arrêtes, c'est bon, j'ai compris, le coupa Sralock, je te propose qu'on se sépare, le premier qui le trouve préviens l'autre par tofu et on se rejoint ensuite par téléportation.
- C'est la meilleur des solutions, je vais voir à la tour des ordres, toi, vas voir à la milice.
Ils se séparèrent ainsi, Tipero parti en direction de la tour des ordres, elle était repérable de loin de part sa taille imposante. Il ne voulait pas prendre le zaapi, c'est pourquoi il se décida à partir maintenant, il lui restait une dernière personne à trouver après Ying, et il n'avait pas énormément de temps.
Une fois à la tour, il se précipita dans les escaliers afin d'aller directement au dernier étage. Si Ying était ici, il le repérerait facilement d'en haut. Il se dépêcha donc de gravir l'interminable escalier de cette interminable tour. Le trajet était long et éprouvant, il se maudit lui même de ne pas avoir payer le zaapi plutôt que d'être venu à pieds.
Une fois au somment de la tour, il prit une inspiration pour s'apprêter à crier le nom de son ami. Il remplit d'air ses poumons, quand tout à coup, un petit tofu couru dans sa direction, c'était Sralock qui lui écrivait:

"Tip, Ying est avec moi, il y à Nosiane avec lui je les ai trouvé à la milice, rejoins nous le plus vite possible."

Tipero retint alors un cri de colère, il avait fait tout ses efforts pour rien, mais il était content de savoir Ying avec Sralock. Il reprit donc une respiration normale, se concentra sur son mari et quand il fut près, disparu dans un éclair.


- Ying! Nos'!
-Tip! Répondirent ils en cœur.
- Je suis content que vous soyez là, comment allez vous?
- Très bien et toi? Sra' m'a dit que tu avais besoin de moi, saches que je suis tout à toi mais pourquoi veux tu que je vienne?
- Personnellement, si ma présence dérange, je ne veux pas m'imposer, dit Nosiane.
- Bien sûr que non que t'as présence ne me dérange pas, saches tout de même que nous partons pour un voyage difficile. J'aimerais vraiment que vous veniez tout les deux avec moi.
- D'accord, nous sommes avec toi. Il reste du monde à trouver?
- Oui, mais je ne sais vraiment pas où peux bien se trouver cette personne, c'est quelqu'un de mystérieux, mais sa présence est indispensable pour notre voyage.
- Donc si je comprends bien, il nous faut trouver une personne introuvable, résuma Sralock.
- C'est ca, tu as tout compris. Cependant, je crains que nous n'ayons plus le temps de la chercher, je lui enverrais un tofukaze dans la nuit, j'espère qu'il la trouvera. Maintenant rentrons à la taverne de la Chopenbois, j'ai quelqu'un à vous présenter.

...


- Tu as engagé un Selenyte pour nous accompagné?! Mais tu es complètement malade, tu sais la somme de kamas que cela va nous couter? Hurla Sra dans la taverne.
- Et bien, oui effectivement, cela va nous couter de l'argent, oui, ce ne sera pas de l'argent que tu pourras jouer. Mais si tu veux, on peux partir sans lui et nous faire pulvériser par le premier venu, c'est une mission importante que nous avons Sra, tu le sais aussi bien que moi. Le gouvernement de Bonta est en train de tombé, et notre insubordination ne nous à pas fait gagner des bons points si tu veux savoir. Nous avons peut être permis à Bonta d'y voir un peu plus clair, mais nous nous sommes aussi attiré des ennemies.
- Je le sais bien, excuses moi, tu as eu raison d'engagé ce mercenaire, qu'elle est son nom déjà? Ounepocion... Expozzicion... Je sais que c'est quelque chose comme ca mais je n'arrive vraiment pas à le retenir.
- C'est Implosion Sra, tu n'auras qu'a l'appeler Implo, il m'a dit que cela ne le dérangeait pas. Maintenant, laisse moi écrire le parchemin que j'enverrais par tofukaze s'il te plait, j'aimerais vraiment que cette personne puisse venir.

"J'ai besoin de ton aide au plus vite, il est temps pour nous de partir pour un voyage que tu n'es pas près d'oublier ma vieille, j'espère que je peux compter sur toi. Rejoins nous au port de Madrestam demain matin, nous partirons tôt, alors j'espère que tu seras là.
Tip"


-Bon... Ce n'est pas que je ne veux pas attendre, mais cela fait déjà une heure que nous aurions du partir, en plus, il y a de plus en plus de monde dans le port. S'impatienta Implosion.
- Elle viendra, j'en suis sûr, dit Tipero, elle ne peut pas ne pas venir.
- bien, dans ce cas, nous attendrons encore cinq minutes, une fois ce délai dépassé, nous partirons, nous ne pouvons pas rester ici éternellement.
- D'accord, mais laisses lui au moins cinq minutes.
C'était un véritable supplice pour Tipero d'attendre ainsi, il avait horreur des personnes ne respectant pas les horaires donnés, pourtant, il savait que son amie serait en retard, si tout du moins elle viendrait... Une fois les cinq minutes passé, il déclara:
- Allons y, elle ne viendra pas, c'est dommage, je ne sais pas si il y a eu un problème avec le tofu ou quoi que ce soit, mais nous ne pouvons pas attendre plus longtemps.
Ils montèrent alors à bord, cela leur pris un certain temps puisqu'il disposait de provision en plus de leur armements et de leur sacs. Une fois le tout mis en place, Tipero annonça à Implo qu'il était près à partir. Ils levèrent alors l'ancre afin de libérer le bateau des griffes invisible du port, celui ci s'apprêta à partir vers le large...
-Tip, espèce de vilain! Je croyais que l'on devait partir ensemble.
- Arrêter tout, cria Tipero, notre dernière camarade de route vient avec nous. Remettez le ponton en place qu'elle puisse monter! Toi en bas, cela fait une heure que l'on t'attends, alors tu ferais mieux de te dépêcher.
-J'ai fais aussi vite que j'ai pu dès que j'ai reçu ton tofu. Dit alors l'amie de Tipero en montant sur le pont du bateau.
- Bienvenue à bord Mishiko, je suis ravi que tu sois là.
- Moi de même, je suis toujours partante pour l'aventure, surtout lorsqu'il s'agit d'aider un vieil ami comme toi.
- J'aurais tendance à dire que c'est toi la vieille, mais j'ai compris le sens de tes paroles, viens, Sra', Ying et Nos' sont déjà là, je ne leur ai pas dis que tu devais venir avec nous.
- Ha parfait c'est tout simplement parfait, nous sommes donc tous réunis, mais pourquoi veux tu que nous venions avec toi, et que fais ce Selenyte avec nous?
- Je vais tout vous expliquez, Sra' est déjà au courant, mais les deux autres et toi ne l'êtes pas, attends deux petites minutes que je les appelle. Eh vous quatre, venez voir par ici, j'aimerais clarifier les choses avant que nous n'arrivions. Avant toute choses, je pense que vous le savez mais ce Selenyte est ici pour nous accompagné, ci je l'ai engagé, ce n'est pas parce que je n'ai pas confiance en vos capacités de combattants, mais parce que je préfère prévenir que guérir. L'endroit ou nous allons n’est pas très fréquentable et je ne veux courir aucuns risques. J'espère que vous comprenez mon geste, tout du moins vous le comprendrez lorsque l'on sera arrivé. Si je vous ai demandé de venir avec moi, c'est parce qu'en plus de vos excellents talents de combattants, je sais que je peux avoir toutes confiance en vous. Lorsque nous faisions tous parti de l'Aurore, vous étiez sous mes ordres, de manière plus ou moins directe, sachez que je ne veux pas que cela ce passe comme à l'Aurore, personne n'est supérieur à un autre dans notre équipe, ca aussi j'espère que tout le monde le comprend. Nous partons pour retrouver mon père, vous devez tous savoir qu'il à été banni de Bonta il y a très longtemps, tout le monde le croit mort, mais ce n'est pas le cas. Ma mère et moi avons en notre possession un parchemin qu'il nous a laissé avant de partir, il nous dit qu'il est en vie et qu'il pourra survivre un long moment, seulement, je crains qu'il ne soit trop tard, et c'est aussi une des raisons du pourquoi ce Selenyte est avec nous. Maintenant, aller vous reposer, nous devrions arriver demain matin et je veux que vous soyez en pleine forme lorsque nous arriverons.
Ils commencèrent à partir dans leurs couches respective, Tipero cependant ne bougea pas, il restais là, sur le pont du bateau.
- Implo, je peux te parler une seconde s'il te plait?
- Bien sûr, il y a un problème ou autre chose que je peux faire pour toi?
- Eh bien, je crois que oui en réalité, voila, depuis que j'ai quitté l'Aurore, le conflit entre Bonta et Brâkmar ne me concerne plus, j'ai rendu les armes à la Milice de Bonta, en gros, je ne veux plus avoir à faire à tous ses conflits.
- Je te comprends, mais en quoi mon aide pourrait t'aider?
- Cela fait un petit moment que j'y pense, je n'en ai parler qu'à Sra pour le moment, mais, penses tu que j'ai des chances de devenir Selenyte un jour?
- Et bien c'est une grande nouvelle, dit Implosion un peu surpris de la révélation de Tipero, je t'ai déjà vu en action lorsque tu faisais parti de l'Aurore, et j'avoue que tu es un meneur d'homme assez compétant, cependant, si tu rejoins les Selenytes, je doute que ses capacités ne te soit de grand recours, comme tu dois le savoir, notre système est basé sur l'entraide et le mercenariat.
-Oui, je sais tout cela, et c'est exactement ce que je recherche, le fait de ne plus appartenir à aucunes des deux citées rivales m'a montrer la misère qui entoure ce monde, j'aimerais faire quelque chose d'utile pour aider les personnes qui souffre, je pense que le mercenariat est une voie qui m'offre cette opportunité, et j'aimerais la saisir ci cela m'est permis.
- Saches que nous ne forçons personnes à intégrer nos rangs, seulement, si tu es motivé et que tes intentions sont bonnes, il n'y a pas de problèmes, je pense que tu pourras devenir mercenaire.
- Merci Implo, je pense que j'écrirais une lettre de motivation à notre retour, allons nous coucher maintenant, nous avons un dur travail à accomplir demain.

....

- Tip'! Réveille toi, on est arrivé.
- Hein quoi...? Mais où est ce qu'on est?
- On est arrivé, lui répéta Nosiane, il faut se réveiller maintenant, nous sommes sur l'île où ton père est exilé, il faut y aller maintenant, les autres nous attendent.
- Mais quel heure est-il?
- Il est six heures du matin, maintenant lèves toi!
- D'accord, j'arrive.


- Tip', te voila enfin, dit Implosion, nous sommes donc enfin arrivé à destination. Je crois que tu m'avais dis que ton père t'avais envoyé une carte t'expliquant l'endroit de sa cachette, non?
- C'est ca, voici la carte, dit Tipero en la lui tendant.
- D’après ce que je peux voir, l’île n’est pas très grande, seulement, on voit qu’elle est très détaillée, on voit qu’il y a une végétation dense, si vous voulez mon avis, on risque d’avoir du mal à le retrouver dans tout cette broussaille, il à du se terrer quelque part et se faire le plus discret possible pour ne pas qu’on le remarque.
Tipero semblait anxieux, il ne savait pas d’où cela venait, mais plus ils approchaient du but final de leur quête, et plus il sentait l’angoisse monter en lui, comme s’il avait peur de revoir son père.
- Tip', intervint Ying, tu sais que nous sommes tous avec toi, tout ce passera bien.
- C'est vrai Tip', renchérie Mishiko, tu as l'air tendu depuis notre arrivé, Ying à raison, nous sommes tous avec toi, si nous sommes venus, c'est bien pour t'aider.
- Merci, c'est juste que j'ai peur de ne pas retrouver mon père vivant. Je ne vous l’ai pas vraiment avouer, mais je fais tout ca pour ma mère. Je ne supporte pas de la voir dans cet état à longueur de journée.
- Tip’, dit Sralock avec compassion, je sais que tu aimes ta mère et je sais aussi dans quel état elle se trouve depuis que ton père est parti, c’est pourquoi nous irons chercher ton père quoiqu’il puisse arriver.
- bien allons y, nous avons perdu assez de temps.



la foret était dense, on y avançait mal et il fallait sens cesse faire attention où l’on posait les pieds de peur d’écraser une des étranges créatures qui jonchait le sol humide de la forêt. Partout on ne se sentait pas en sécurité, il ne fallait rester au même endroit trop longtemps, on se sentait observé à tout moment.
C’est alors qu’Implosion prit la parole:
- Ce que je vous propose c’est de faire deux équipes, l’île n’étant pas grande, nous n’avons qu’à crier si un problème survient pour que l’autre équipe arrive, Sra, Tip avec moi, les autres ensemble. Nous partirons vers l’est et vous vers l’ouest, une fois que vous serez sur la plage, revenez vers le centre de l’île en fouillant partout, c’est bien clair? … Dans ce cas allons y.
C’est ainsi qu’ils se mirent à chercher dans tout les recoins de l’île une quelconque trace du père de Tipero, ils faisaient sans cesse les même aller retour sur l’île sans trouver une seule trace de celui-ci, pourtant, il avait l’impression de chercher partout, sous les feuillages, entres les branches, ils regardaient même aux travers des épaisses racines d’un arbre. Mais ils trouvèrent rien. Tipero commençait à désespérer, ses craintes était de plus en plus forte, jamais il ne reverrait son père vivant, si il le retrouvait, c’était sous la forme d’un tas d’os, et non sous une forme humaine.
La nuit arriva et les recherches étaient toujours infructueuses, nulle part sur cette île il n’y avait la trace du père de Tipero. Les deux équipes étaient exténuées, elles devaient se reposer, ils continueraient demain matin.



Le pire c’était le bruit, cette espèce de brouhaha perpétuelle qui résonnait dans la nuit. Ils avaient fait un feu pour empêcher les créatures de cette île de les attaquer, mais cela ne les empêchaient pas de faire du bruit, et cela empêchait de dormir Tipero et Sralock.
C’était une nuit étoilé et chaude, une nuit d'été en quelque sorte, il y avait une légère brise mais celle-ci n’était pas désagréable, au contraire, elle venait caresser délicatement le visage du jeune couple. Au bout du énième bruit, Tipero ne tint plus et décida de se lever, Sralock l’accompagna « Où vas-tu? » lui dit il, mais Tipero ne répondit pas, il avait la conviction que son père était là, comme si une voix l’appelait alors. Toutes ses craintes de la journées, tout ses doutes s’étaient envolés quand cette voix retenti dans son cœur. Elle lui disait où il fallait chercher, où il devait regarder. Sralock dit quelque chose, mais Tipero ne l’entendit pas, il était obsédé par ce bruit qui dépassait tout les autres. Elle guidait ses pas, comme une présence supérieur, un Dieu qui passait par là et qui lui indiquait la route à suivre.
C’est alors qu’il s’enfonçait dans la forêt qu’il le remarqua alors, au pied d’un arbre, et c’était à peine perceptible ce qui pouvait expliquer le fait qu’ils n’avaient rien remarqué auparavant, on voyait le sable présenté d’une autre manière, comme si « quelqu’un » avait déplacé celui-ci pour le remettre plus tard. Sralock lui ne le vit pas tout de suite, mais lorsque Tipero s’approcha et qu’il entendu le bruit que ses bottes faisait sur le sable, il comprit que son mari venait de trouver l’endroit où était caché son père, et une joie immense l’envahi alors. Son mari, l’habitant de son cœur venait enfin de mettre un pied sur le passé, il venait de retrouver la cache où son père avait passé plusieurs années maintenant. Il était heureux de voir Tipero heureux, alors il s’approcha doucement de celui-ci, et il se mit à pleurer, Tipero le prit alors dans ses bras et c’est tout les deux qu’ils pleurèrent la joie qu’ils ressentaient, Tipero venait de retrouver son père.
- Aides moi à soulever cette trappe, dit Tipero.
- D’accord, mais on ne devrait pas aller prévenir les autres avant?
- On ira les chercher après, tu ne crois pas que nous avons des choses plus importantes à faire pour le moment que d’appeler les autres?
- Si, mais, si ce n’était pas ton père qui se cachait la dedans, mais je ne sais pas moi, un être maléfique que l’on aurait enfermé ici pour ne plus qu’il ressorte.
- bon d’accord, vas chercher les autres, je reste ici, j’ai trop peur de ne pas pouvoir retrouver l’arbre.
Sralock parti alors en courant, le plus vite possible que ses pattes le lui permettait, une fois arrivé vers le feu de camp, il ne tenait plus en place, il n’eut même pas besoin de réveiller ses camarade pour leur annoncer la nouvelle, son excitation les avaient tous réveiller.
- Que se passe-t-il? Demanda alors Nosiane en se levant.
- Vous n’allez pas me croire! Tipero à trouver l’endroit où se cache son père, enfin il à trouver une trappe sur l’île, mais personne ne nous dit que c’est son père que nous allons trouver à l’intérieur.
- Mais comment se fait il qu’il ait trouvé une trappe dans cette forêt aussi dense qu’une laine de bouftou en pleine nuit alors que nous avons du passer plusieurs fois devant hier sans s’en rendre compte? Dit Mishiko.
- Peut importe de savoir comment il a trouvé cette trappe, le fait est qu’il nous attends devant, nous ferions mieux de nous dépêcher, il doit être impatient de voir ce qu’il peut bien y avoir en dessous, s’impatienta Sralock.
- Tu as raison, allons y, dit Implosion.


….

- Mais c’est qu’elle pèse une tonne cette fichue trappe! S’exclama Ying.
- Peut importe le poids qu’elle fait, je veux savoir si mon père se cache dans se trou à rat ou pas. Continuons comme ca, on y est presque!
Le bois émit un craquement sonore et la trappe bougea, dans un dernier efforts les quatre garçons du groupe réussirent à soulever la trappe et à libérer le passage.
On y voyait une petite échelle qui descendait dans les entrailles de la terre. Le groupe entreprit alors de descendre, Tipero passa en tête, il était à la fois presser de voir ce qu’il allait voir mais il se posait toujours la même question, à savoir si son père était dans se trou.
Une fois l’équipe descendu en bas de l’échelle, elle se retrouva bloquée par une sorte de mur de tonneau.
- On dirait un stock de rhum, dit alors Implosion.
- Peut importe ce qu’il y a dans ses tonneaux, le plus important, c’est de savoir si on peut les déplacer ou pas, répondit Mishiko.
- Il me semble qu’ils peuvent bouger! Si on regarde le sol, on voit que la terre est retournée.
- Tu as raison Ying, dit Tipero, si on s’y met tous ensemble, je suis sûr qu’on arrivera à les faire tomber! Attention, à trois, un, deux, trois!
- On y est presque, encore un petit effort.
Au bout d’un petit moment à pousser les tonneaux, ils finirent enfin par tomber, dévoilant ainsi un couloir. Contrairement à ce que l’on aurait pu croire, il n’était pas sombre, on voyait de la lumière au loin. Ce qui prouvait qu’il y avait quelqu’un y habitait. Le groupe avança donc prudemment jusqu’à la lumière. Une fois le couloir dépassé, on entrait dans une grande salle qui contenait un foyer avec un feu à la lumière, une petite table faite de bois de kokoko, ainsi que es étagère disposé un peu partout dans la grotte permettant à son occupant de stocker toute sorte de provisions et d’objets.
Au milieu de la pièce se tenait un homme maigre, il était assit par terre, les genoux repliés contre sa poitrine. Son visage était rongé par la fatigue et le manque de nourriture, une barbe hirsute lui couvrait une bonne parti de son visage. Ses cheveux étaient longs et emmêlés. Pour seul vêtements, il portait des haillons sali par le temps.
Tipero s’avança vers l’homme d’un pas franc, il s’agenouilla de façon à regarder l’homme droit dans les yeux. Ils restèrent ainsi un long moment, tel que seul Xelor en personne pourrait dire combien de temps il avait duré. Au bout d’un moment, Tipero se risqua à lui parler:
- bon…bonjour, j’aimerais savoir si vous étiez….
- SORTEZ DE LA, se mit à hurler l’homme, VOUS SOUILLEZ LA TERRE DE MES ANCÊTRES, QUITTEZ MA DEMEURE.
- S’il vous plait, écoutez moi, je suis à la recherche d’une personne qui compte beaucoup pour moi, on m’a dit qu’elle se trouvait sur cette île.
L’homme planta alors son regard dans celui de Tipero, de telle façon qu’il le glaça d’effroi, de la bave s’accumulait aux coins de sa bouche.
- JE T’AI DIS DE SORTIR D’ICI, se remit à hurler l’homme.
- Tip’, intervint Implosion, laisse le, cet homme est fou, ce ne peut pas être ton père.
- bien sûr que ci que c’est mon père, qui veut tu que ce soit d’autre? Il a juste perdu la tête.
- Il faut y aller maintenant, j’ai peur qu’il ne devienne méchant maintenant. Aller Tip’ lève toi.
- Je ne peux pas abandonné mon père ici, je n’ai pas fais tout ce chemin pour rien, je repartirais avec lui.
- C’est trop tard maintenant, tu ne peux plus rien faire pour lui, il ne t’as même pas reconnu! Viens maintenant, laisse cet homme tranquille.
Tipero se leva tant bien que mal et laissa l’homme au milieu de sa grotte, seul. Il fit demi tour pour rejoindre ses camarades et s’apprêta à retourner dans le couloir. Il se retourna une dernière fois vers l’homme qui avait été son père et lui dit.
- Tu vas me manquer, Cassempim Do Lickmut.
C’est alors qu’une chose que personne n’aurait pu prévoir se produisit, à son nom, Cassempim tourna brusquement la tête en direction de son fils et lui demanda:
- Comment m’as-tu appelé?
Sur le coup, Tipero ne compris pas, le ton de l’homme n’était plus du tout agressif, il était même serein, comme si le fait d’entendre son nom lui avait redonné toute humanité.
- Je t’ai appelé Cassempim, enfin c’est comme ca que s’appelle mon père, et … C’est comme ca que je crois que tu t’appelles.
- Alors tu es… Tipero? Tu es mon fils?!
Le groupe d’aventurier c’était arrêté pour regarder cette scène incrédule, personne n’aurai pu parié quand prononçant son nom, Tipero allait enlever toute folie à son père. C’était un moment de pur bonheur.
- Je suis bien Tipero, oui, je suis ton fils.
L’homme qui était jusqu’alors assit au milieu de la grotte se leva enfin, il faisait la même taille que Tipero mais il était beaucoup plus maigre que celui-ci, signe que son exil sur cette île lui avait couté quelque privation. Il se dirigea alors vers Tipero, le pris dans ses bras et ne bougea plus, il voulait profiter de cet instant, cela ne faisait que trop d’années qu’il n’avait pas pu serrer son fils dans ses bras, alors ils restèrent ainsi le plus longtemps possible.
Au bout d’un moment, Tipero dit enfin:
- Papa, je suis très content de t’avoir retrouvé, maintenant il est tant pour nous de partir, sache que la famille n’a plus rien à voir avec bonta puisque je suis parti moi aussi de l’Aurore et de la milice. Tu peux donc maintenant retourner en Amakna pour retrouver maman, elle se fait un sang d’encre pour toi et meurt jour après jour de ton absence.
- Mon fils, je vois que tu parles avec l’assurance d’un chef, je suis très fier de toi. Quand je vous ai envoyé ce message, à ta mère et toi, c’était pour que vous me retrouviez le moment venu. Si tu est ici aujourd’hui, c’est parce que ce jour est venu. Je me ferais un plaisir de rentrer avec toi.



…..


Le groupe d’aventurier était réuni dans la petite maison des Do Lickmut pour assister au retrouvailles de la famille, Cassempim, lors du retour, avait tenu à ce que tout les amis de son fils, ainsi qu’Implosion qui les avait accompagné, soient présent au moment où il reverrait sa femme. L’ambiance était festive et tout le monde riait de bon cœur sur le chemin de la maison, il ne restait plus que quelque dizaine de mettre à faire pour atteindre la porte de la demeure, tout le monde se tut alors.
- Papa, allons y, dit alors Tipero, vous autres, attendez ici quelque instant, j’aimerais que nous ne soyons que tout les trois pour les retrouvailles. Sra’, tu peux venir si tu veux, il s’agit aussi de ta famille.
Sralock se détacha du groupe et vint rejoindre Tipero sur le pas de la porte, celui-ci prit alors la parole:
- Papa, tu es près?
- Oui, allons y, j’attends ce moment depuis bien trop longtemps.
Tipero poussa alors la lourde porte de chêne, laissant entrevoir l’intérieur de la petite maison. Sa mère était la, assise près du feu, elle ne bougeait pas, mais les avait entendu venir. Elle était comme ca, elle attendait alors qu’on lui adresse la parole pour enfin parler, l’absence de son mari l’avait métamorphosé, ce n’était plus la même femme.
- Maman, je suis de retour, dit Tipero.
- Tipero c’est toi, répondit ca femme sans se retourner, je suppose que tu ne l’as pas retrouvé…
- Si tu venais me prendre dans tes bras? Tu pourrais peut être voir pourquoi je suis ici.
Sa mère se retourna alors, elle avait devant elle trois personnes, son fils, Sralock et un homme qu’elle avait du mal à reconnaître. Elle demanda alors:
- C’est … C’est lui?
- C’est bien moi Ilera, c’est Cassempim.
Un sourire déchira alors le visage morose d’Ilera, elle qui n’avait pas sourit depuis le départ de son mari, elle s’avança alors vers l’homme qui se tenait droit devant elle et l’embrassa. Le baisé qu’elle lui donna était d’une beauté sans pareil, on voyait rayonner l’amour qui émanait de ses deux personnes, le temps avait peut être modifié leurs traits, les rendant plus vieux, mais il n’avait pas modifié l’amour qu’ils se portaient mutuellement. Une fois le baisé terminé, Tipero vit un spectacle qu’il n’aurait jamais cru revoir un jour, devant lui se tenait deux personnes qui s’aimaient, ses parents étaient enfin réuni, ils pourraient vivre le reste de leurs jours heureux.
- Heu… Maman, j’ai quelque amis qui m’ont aidé à retrouvé papa qui attendent dehors, peut être que nous pourrions les faire rentrer, tu ne crois pas?
- Mais bien sûr, toute les personnes qui ont aidé à retrouvé mon mari sont les bienvenue dans ma demeure, dis leur donc de venir, cette maison est désormais la leur.
Tipero alla donc chercher ses amis qui attendaient dehors, lorsque tout le monde fut rentrer, on dressa une table et Tipero alla cherche de la bière à la cave, lorsque tout le monde eut sa chope devant les yeux, Cassempim prit alors la parole:
- J’ai quelque chose de très important à dire, je vous demanderais donc d’être très attentif, c’est certainement le plus gros secret que je n’ai jamais gardé, maintenant que je suis de retour, auprès de ma femme, je n’ai plus peur de le dévoilé. Voila, je n’ai jamais été banni de Bonta, j’ai décidé moi seul de partir de ce continent parce que j’avais peur que ma femme et Tipero soient en danger en ma présence. Si je suis parti c’est parce qu’une fois que j’eu quitté l’armée d’Amayiro, celui-ci décida que je représentait une menace pour la ville de Bonta, à cause du trop grand nombre d’informations que je possédait sur la ville. Il envoya donc des hommes à ma poursuite, dont leur seul but était de me ramener vivant à Danathor afin que celui-ci me juge pour désertion. Seulement, je savais que je ne ressortirais pas vivant de se procès, j’ai donc décidé de partir sur l’île des Naufragés pour vivre exclus de toute la société amaknéene et aussi pour protéger ma femme et mon fils. Aujourd’hui, avec le recul, je me rends compte que j’aurais du dire la vérité bien plus tôt, et j’en suis désolé.
- Donc tu n’as jamais été banni de Bonta et tu nous a fait croire à moi et à Tipero que tu devais partir en exil dans un endroit secret parce qu’Amayiro t’avais banni de la cité?
- Ilera s’il te plait essaye de me comprendre, si je suis parti c’est parce que je voulais vous protéger, si j’étais resté à vos coté, le gouvernement de Bonta m’aurais forcement retrouvé et je serais certainement mort depuis un bon moment maintenant. Je sais que ce n’est pas facile ni agréable à comprendre, mais saches que j’ai fais ca pour toi et pour notre enfant. J’espère que tu me pardonnera.
- Si tu dis avoir fait sa pour nous deux, alors oui je te pardonnes, maintenant, tu es de retour, et je compte bien profité des derniers jours de ma vie à tes cotés. Je suis trop contente de te retrouvé pour être en colère contre toi.
- Si je peux me permettre, dit enfin Tipero, j’ai moi aussi quelque chose d’important à dire. Comme vous le savez tous, j’ai quitter l’Aurore blanche il y a peu, je me suis rendu compte que le conflit perpétuelle entre Bonta et Brâkmar ne me concernait plus, et j’ai donc décidé de reprendre ma neutralité, mais ce n’est pas tout. Lors de notre voyage avec notre ami Implosion, Selenyte, je me suis rendu compte que les valeurs mercenaire collait parfaitement avec ce que je recherchais, c’est pourquoi j’ai décidé de m’engager pour devenir mercenaire. Grave à cela, vous pourrez, papa et maman, profité de la vie paisible en Amakna, je m’occuperais de vous verser une pension avec l’argent que je gagnerais en tant que mercenaire, et vous pourrez vivre heureux tout les deux.
- Tip’ tu es sérieux? Demanda Sralock.
- Oui Sra’ tout ce qu’il y a de plus sérieux, c’est ce que je veux faire maintenant, et rien ne pourra m’en empêché.
- Dans ce cas je me plis à ta décision, si rien ni personne ne peut te faire changer d’avis, fais ce que bon te semble, cependant, il nous reste une dernière chose à faire avant de repartir.
- Ha bon, qu’elle est elle? Demanda Ying.
- Nous devons fêter le retour de Cassempim chez lui bien sûr.
C’est ainsi que tout le monde se leva et se mit à danser pendant une bonne partie de la nuit, les rire allait de bons trains, et tout le monde semblait s’amuser. La bière coulait à flot et les plaisanteries aussi. Nosiane et Ying étaient assis dans un coin et riaient comme deux jeune tourtereaux, Mishiko quant à elle dansait avec Implosion. Tipero s’approcha de Sralock et lui demanda de le rejoindre dehors.
- Qu’est ce qu’il y a? Demanda Sralock une fois que le tumulte de la fête était derrière eux.
- J’ai quelque chose à te dire d’important Sra’.
- Rien de grave j’espère.
- Non ne t’inquiète pas, je voulais te dire que… Que je t’aime.
Sralock sourit alors et pris son mari par l’épaule, ils marchèrent ensemble un moment avant de s’assoir sur un banc de pierre, ici, ils regardèrent les étoiles briller dans le ciel sombre de la nuit. Ils étaient tout les deux, heureux d’être ensemble et rien ne pouvait leur arriver.


Dernière édition par Tipero le 5/9/2019, 18:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tipero, Grand Maitre Haut N'öhme   Tipero, Grand Maitre Haut N'öhme Icon_minitime4/25/2019, 18:09

Deuxième document : Motivation au poste de Maître Selenyte

Citation :
La Tour de Bonta était impressionnante de part sa grandeur. Elle surplombait la ville et on racontait que la vue de son sommet était incroyable. Beaucoup rêvaient de pouvoir caresser son toit, le fouler iude ses pas, pour admirer la vue, sentir la caresse du vent frais, pour se sentir libre dans ce monde où la guerre faisait rage, se sentir exister. Tipero pouvait voir tout cela, rompu à l'escalade, cela ne représentait pas un réel danger pour lui, il savait dans le pire des cas, si une chute arrivait, qu'il n'avait qu'à se téléporter en lieu sûr pour éviter de se rompre le cou. Mais cela n'arrivait pas et c'est essoufflé, mais assez fier de lui qu'il s'allongea un long moment sur cette étendue plane, les mains et les avants-bras douloureux de l'effort qu'ils avaient dû fournir pour arriver jusqu'ici. Cette douleur Tipero préférait l'oublier, il savait qu'elle partirait quand elle se rendrait compte qu'elle n'était pas destinée à la bonne personne. Tipero ne souffrait pas, il exultait.

Placé en haut de la tour, il attendit que son souffle redevienne normal, que les battements de son cœur reprennent un rythme qui lui était familier pour se délecter de la vue qui s'offrait devant lui. C'était beau. La ville en elle même n'intéressait pas le disciple de Xelor, c'est bien plus loin qu'il préférait regarder, les champs de Cania, puis plus loin les montagnes. S'il tournait la tête à l'est, il voyait les plaines rocheuses et devinait se qui devait être la foire du Trool. Restant assis ici avec comme seul plaisir le reflet du monde sous ses yeux, Tipero se perdit dans ses pensées. Pourquoi être venu à Bonta pour escalader cette tour après presque un an sans y avoir vraiment mis les pieds, si ce n'est pour faire quelques courses ? La question ne se posait pas vraiment, il voulait simplement réfléchir, et ce lieu lui était apparu comme une évidence. Une potion avalée, le zaapi payé, il s'était retrouvé à son pied et avant de se tordre le cou à vouloir regarder le sommet qu'il savait qu'il ne verrait pas, il s'était lancé dans l’ascension.

Il avait besoin de réfléchir à son avenir. Cela pouvait sembler risible pour une personne qui maitrisait le temps de penser à son avenir, mais Tipero fonctionnait comme cela. Un flot de souvenirs s'empara de lui. Qui ? Quoi ? Quand ? Où? Tout ce qu'il était vraiment, tout ce qu'il allait devenir était en lui, il le savait, il n'avait qu'à reconstruire le puzzle de ce qu'il avait fait pour s'en rendre compte. Les yeux fermés, il fit alors ce qu'il avait toujours voulu faire.

Un saut en arrière.


Il se retrouvait en 640, dans le froid du mois de Flovor, dans l'ancien QG de l'Aurore, il venait de claquer violemment la porte et des cris résonnaient encore à l'intérieur. Il venait de quitté ce qu'il avait aidé à construire, ce qu'il considérait comme sa fierté. La cité blanche venait de perdre le dirigeant de son armée mais Tipero n'en avait que faire, c'était aller trop loin et la colère qui l'avait poussé à agir ainsi l'avait aussi entrainé sur le seuil de cette porte, la tête dans ses mains comme pour empêcher les cris de pénétrer dans son âme, comme pour faire sortir de son esprit l'épisode qui venait de se produire, cet épisode qu'il n’oubliera jamais. Il savait que l'Aurore était fini, il savait que Sil lui en voulait. "Qu'il aille se faire foutre lui et ses idées à la con, lui qui sait tout, qui voit tout, il l'a vu venir celle là ?". La douceur de ses bandelettes qui sèchent l'humidité d'une, puis deux, non un sanglot qu'il n'arrive pas à contrôler, parce qu'il ne voulait pas. La décision était prise, son sac en bandoulière, le pas décidé, il prit une direction que lui seul connaissait. L'Aurore n'entendit plus parler de lui pendant un long moment...

Toujours en 640, quelques jours plus tard, dans la taverne de la Chopenbois. Les ailes blanches qu'il porte dans son dos ne sont plus les siennes, il le sait maintenant. C'est au court d'une longue discussion avec ses ex camarades de l'Aurore, tout du moins ceux qui ne l'ont pas laissé tomber qu'il s'en est rendu compte. Nosiane, Ying, Powa et Sralock lui annoncent à leur tour qu'il quitte l'Aurore. Pour Tipero c'est un coup de massue auquel il ne s'attendait pas, il se rend compte que son départ de l'Aurore a des répercutions bien plus importantes qu'il ne l'aurait imaginé auparavant. Sans prendre le temps d'annoncer au tenancier qu'il ne passera pas la nuit dans son auberge, il récupère ses affaires et s'en va. Il est en danger dans cette ville qui l'avait autrefois accueillit les bras ouvert. La nouvelle s'était rependue comme une trainée de poudre et Tipero voit le vrai visage de ces habitants qui n'étaient pas aussi bons qu'on voulait le croire. Seul le tavernier avait voulu l'accueillir, réfugié dans une des chambres il était resté caché là le temps que cela passe... Au bout de deux jours il ne tenait plus,il savait ce qu'il devait faire. Il alla voir Amayiro pour lui rendre ses armes, puis à la milice du château d'Amakna afin d'officialiser sa démission des rangs de Bonta. C'est Morrie Gane qui lui rendit sa liberté, qui lui sauva la vie en quelque sorte...

Le 18 Martolo 640, Le Piaf lui implante dans les os de son dos et dans un craquement macabre les élytres qu'il portera le temps qu'il restera dans sa nouvelle famille, les Selenytes, qu'il porte encore dans son dos à l'heure actuelle. Il se souvient encore du commentaire du Piaf ce jour ci : "Ca ne saigne pas beaucoup les disciples de Xelor" et il avait raison, il n'avait pas beaucoup saigné, mais une douleur atroce le pliait en deux. Jamais il ne s'était sentit aussi grand, aussi heureux. On lui apprend qu'il sera sous l'apprentissage de Tubaroid, il en est ravi, car le disciple de Sacrieur avait su lui donner de très bons conseils au moment de la rédaction de sa candidature. Alors il apprend petit à petit, il questionne tout le temps, sur tout. Pourquoi ci ? Pourquoi ça ? Comment on fait ci...? Jamais il ne se tait et c'est peut être ce qui fait ce qu'il est, une personne attachante, un Selenyte en devenir. Certes cela n'a pas été facile tous les jours, il a même failli commettre l’irréversible, faire ce qu'il s'était interdit de faire à partir du moment où il avait claqué cette porte... Deux fois il avait pensé à la neutralisation. Deux fois pour retourner aider ses amis bontariens qui galéraient comme des chiens suite à son départ. Deux fois il s'était traité d'idiot, la dernière avait été comme un électrochoc, il ferait une bêtise si il s'en allait, il le savait. Il devait rester parce que le nom de Selenyte était gravé dans son âme, il devait rester parce que sa place, c'était ici.

Le 7 Maisal 641, le Conseil des Selenytes reconnait le travail qu'il a effectué au sein du clan lui offre une place de Guide Mentor. Quand il est rentré dans le clan, c'était le rang qu'il avait toujours voulu avoir. Coïncidence exceptionnelle, cette promotion tomba le même jour que son anniversaire. Jamais il n'aurait souhaiter avoir un aussi joli cadeau. C'est Falucharde cette fois qui lui implante ses nouvelles élytres, en lui promettant de ne pas lui faire trop mal. A vrai dire peu lui importait la douleur, le cadeau que lui offre le clan est déjà bien assez grand pour qu'il exige de ne pas avoir mal. Là non plus il ne saigne pas beaucoup. Ses nouvelles élytres sont lourdes, il le sait. Plus le poids pèse et plus la responsabilité est importante. Responsabilité, qu'est ce qu'il aimait ce mot, il était pour lui synonyme de liberté et c'était quelque chose qu'il avait toujours défendu, la liberté de chacun. En tant que Guide Mentor, il se sent vraiment à sa place dans le clan, mais qui a dit que c'était une fin en soit...?


C'est en sueur que Tipero revint à la réalité. Il était toujours en haut de la tour et il ne pu dire combien de temps il était resté là haut. Cinq minutes, cinq heures ou cinq jours ? Xelor lui seul pouvait le dire, mais ce n'était pas important. Tirant les conclusions de ce qu'il venait de vivre, Tipero avait appris de lui ce qu'il était vraiment au fond de lui. C'était un homme comme les autres, qui croyait en ses convictions, un homme qui se considérait libre, qui était profondément libre dans le sens où il l'entendait. Certes il avait des responsabilités, mais la responsabilité et la liberté ne font elles pas qu'une? Tipero croyait cela, et l'homme qu'il était fier d'être ce qu'il était devenu, ce qu'il allait devenir. Il savait ce qu'il voulait faire maintenant, il voulait devenir Maitre Selenyte. Il savait ce qu'il lui restait à faire: rédiger un programme et se trouver un nom de Maitre.
Son nom peut être l'avait il toujours su, à moins que le voyage qu'il avait fait à l'intérieur de lui même lui avait ouvert une porte. Il s’appellerait Maitre Haut N'öhme, sa passion pour l'escalade et pour ce qu'il était vraiment au fond de lui, un homme comme les autres, un homme qui avait décidé de prier le Dieu Xelor. Jamais il ne s'était laissé écraser par le temps, toujours il avait trouvé une solution pour se sortir des moments difficiles, le tic tac de son horloge lui avait toujours dit où il devait aller, d'abord à l'Aurore puis après chez les Selenytes. Il ne considérait pas qu'il s'était trompé, avec le recul, il avait simplement changer de voie.

Ce n'était pas un saut en arrière qu'il venait de faire.
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MessageSujet: Re: Tipero, Grand Maitre Haut N'öhme   Tipero, Grand Maitre Haut N'öhme Icon_minitime4/25/2019, 18:20

Troisième document : Candidature au poste de Grand Maitre Selenyte


Citation :
Ils étaient tous attroupés autour d'un petit lit, à l'étage, deux personnes assises à son chevet, les autres un peu à l’écart, comme pour leur laisser le temps de prendre les dernières recommandations du malade. Des soldats montaient la garde à l'entrée, si bien qu'ils n'avaient pas à se soucier de leur propre sécurité, ni de la sienne. Peu à peu, le reste des troupe quitta la pièce, sans qu'ils ne se rendent compte de rien, et bientôt il ne furent plus que tous les trois.

-Vous savez, dit le malade, la tache que je vous demande d'accomplir n'est pas simple

Les deux se regardèrent et acquiescèrent, ils étaient prêts à accomplir le travail demandé. Même si la pression était énorme, lui savait qu'il avait les épaules pour se poste, pour elle, il n'en savait rien. Des rumeurs courraient comme quoi elle avait obtenue son poste simplement parce qu'elle s'entendait bien avec le chef, alors que lui, il avait du faire couler des litres de sueur pour en arriver là, mener plusieurs batailles importantes, tandis qu'elle restait les bras croisées à faire de la paperasse. Ce n'était pas le meilleur moment pour prendre sa succession, mais c'était comme ça, la maladie le menaçait de l'emporter d'un jour à l'autre et il était évident qu'il ne pouvait pas continuer de gérer son affaire sans l'aide de personne, de plus que le médecin lui avait imposé un repos forcé qui le clouait au lit depuis maintenant une semaine. Les choses allaient mal, les rumeurs fondées étaient tenace, il le savait, puisque la plupart des hommes étaient venus lui en faire part, et les inquiétudes qui en résultaient était solides, bien que construite sur des on dit: Ils avaient peur de voir leur cause défendu par une incapable, une femme promue à ce poste sans qu'on sache vraiment ce qu'elle faisait ici. Ils n'avaient pas confiance en elle, ils n'avaient confiance qu'en lui, l'homme de la situation comme ils aimaient l'appeler, celui qui avait combattu auprès d'eux, qui les avaient mené au front, dans les situations les plus délicates. Sa relève il l'avait assuré, il savait qu'il pouvait faire confiance à ses hommes parce que c'était lui même qui les avait formé, c'était devenu, en plus d'un formateur, un confident, quelqu'un à qui on pouvait livrer le moindre de ses secrets, jamais ils ne sortiraient de sa petite tête. De ce fait, c'est en toute logique qu'il avait été prévenu de ces rumeurs qui les rongeaient tous intérieurement telle une gangrène tenace. Il essayait, à chaque fois qu'on venait lui en parler, de calmer les choses, de faire en sorte que tout se passe bien, en se disant qu'avec le temps tout cela serait oublié, car il fallait avouer qu'elle faisait un très bon boulot, même si elle avait grillé les étapes.
Rien de tout ce qu'il avait prédit ne s'était passé comme il l'avait imaginé. Rarement il se trompait, mais cette fois ci il n'avait pas fait les choses à moitié. C'était quelques jours après la visite chez le malade, il était en bas avec quelques uns de ces hommes, elle n'était pas encore arrivée, et la discussion prit court sur cette sombre histoire. Finalement l'un d'eux lui proposa:

- Dites Commandant, vous ne voudriez pas lui dire vous? On se réunit tous, sans elle, et on vous dit tout ce qu'on lui reproche, ensuite vous servez d'intermédiaire et vous réglez les choses entre vous, je suis sûr qu'elle vous écoutera, il vous tient en respect vous savez, elle comprendra, ne vous en faites pas"

Son argumentation ne tenait pas la route, il le savait, mais il voyait surtout en lui la peur qu'elle lui inspirait, comme si lui dire ses quatre vérités la ferait sortir de ses gonds, comme si au moment où la première remarque sortirait de sa bouche, toute la colère que pouvait contenir cette femme ressortirait et ferait de lui un moins que rien, et pas le noble guerrier qu'il était. Il ne pouvait que le comprendre, étant son collègue depuis peu, il savait de quoi cette femme était capable, et sa fureur pouvait être dévastatrice. Il finit par accepter, sans trop savoir comment si prendre, mais il lui dit qu'il le ferait, surtout pour enterré les histoires qui trainaient autour de cette promotion des plus douteuse.
Lorsqu'elle arriva, on sentait déjà dans l'air la tension monter d'un cran. La porte grinça, et avant même que la silhouette apparue dans l'encadrement de la porte, tous savait que c'était elle, cette façon de pousser cette porte, à la fois remplie d'une envie irrésistible de rejoindre ses frères d'armes, mais aussi d'une sensualité massacrante qui pouvait à tout instant massacrer celui qui aurait l'impertinence de la froisser. Au fond d'eux, ils savaient tous qu'elle ne voulait pas faire le mal, mais sa façon de faire n'était pas la bonne, ce qui donnait l'impression qu’elle était le mal incarné. Elle avait poussé son rôle de Commandant au sens le plus strict qui pouvait existé, la rendant distante, froide. Cette femme qui avait fait beaucoup pour leurs rangs avait changé depuis qu'il était tombé malade.
Sa silhouette apparue dans la salle, d'un pas souple elle les rejoignit. Lui savait qu'il devait lui parler, lui dire que les autres membres ne comprenaient pas sa promotion, qu'ils attendaient des explications, il savait que plus il attendait, plus les rancœurs à son égard ne cesseraient d'augmenter. Il avait prit la décision, un peu forcé malgré lui, d'aller lui parler, il devait le faire maintenant, sinon ce serait trop tard. D'un coup d’œil, il lui fit comprendre qu'il souhaitait aller à l'étage avec elle pour discuter, elle capta son regard et sans un mot ils se dirigèrent tous les deux à l'étage, l'un la boule au ventre, l'autre la tête remplie d’interrogations.

- Tu es au courant? Lui dit il.

La tête de son interlocutrice se figea, comme si on venait de lui apprendre une nouvelle grave, elle ne savait pas, elle ne savait pas et lui devait lui annoncer que l'ensemble du clan ne comprenait pas ce qu'elle faisait ici, alors qu'ils étaient sensé diriger le clan tous les deux, ensemble, pendant son absence, il allait certainement lui faire de la peine, il se lança:
- Siiska... Mais le reste de sa phrase resta coincé dans le fond de gorge. Elle ne vit pas l'hésitation dans le ton de sa voix, mais cela lui permit de regarder l'homme qui se tenait devant elle. Voyant qu'il ne pouvait plus faire marche arrière, il prit son courage à deux mains et se lança une seconde fois

- Siiska, tu sais que nous sommes amis, mais aujourd'hui j'aimerais te parler en tant que Commandant et non pas en tant que cet ami que je suis pour toi.
- Qu'est ce que tu as à me dire de si important à me dire?
- L'ensemble du clan ne comprends pas ce que tu fais à ce poste actuellement.
Le temps s'arrêta, ils se regardèrent tous les deux, sans bouger, on n'entendait plus rien, comme si Xelor lui même avait décidé de leur laisser le temps d'accepter tous les deux ce qui venait de s'être dit. Il remarqua dans les yeux de sa collègue que quelque chose avait changé, il connaissait ce regard, et il n'aimait pas ça.
- C'est une plaisanterie?
- Non. Malheureusement, ils attendent des explications, personne ne comprend.
- Tu te fous de moi?! Qu'est ce que je fais à ce poste?! C'est une blague? Tu sais très bien ce que je fais à ce poste et tu oses me demander ça? Tu veux le poste pour toi tout seul en fait, tu veux diriger seul, comme un grand, mais je ne lacherais rien, tu entends? Tant que je serais en vie je ferais tout pour rester à ce poste parce que je le mérite.
Sa colère se déchargeait sur lui, il ne pouvait presque rien faire, alors il l'écoutait attentivement, attendant le bon moment pour prendre la parole, il savait qu'il ne pourrait rien lui dire tant qu'elle n'était pas décidé de l'écouter.
- Siiska écoute moi.
- Quoi encore?!
- Ce n'est pas moi personnellement qui ai décidé de te parler, mais l'ensemble de nos hommes, je parle en leur nom, ce n'est pas une attaque personnelle.

Il parlait à un mur, il le savait, rien ne pourrait l’empêcher de se faire des idées, elle était comme cela, sa colère l'aveuglait. Lui ne pouvait rien faire mise à part observer et écouter tout ce qu'elle avait à lui dire, tout ce qu'elle avait sur le cœur. Les autres étaient montés sans qu'ils ne s'en rendent compte, ils étaient tous là, à les écouter se disputer violemment. Le ton montait, et bientôt ce n'était plus que des cris qu'on entendait, personne ne bougeait, personne ne pouvait rien faire, la colère dont elle avait fait preuve avait eu sur lui l'effet d'une bombe, il explosait littéralement. Il avait essayé de rester calme, mais c'était trop, elle ne voulait pas comprendre, alors il allait lui faire comprendre que ce n'était pas lui qui s'en prenait à elle, mais que le clan entier souhaitait comprendre comment elle avait fait pour monter en grade aussi rapidement. Très on entendit que des explosions de voix qui traversaient la pièce, sans qu'on puisse en distinguer le sens. Ils hurlaient, lui pour lui faire entendre raison, elle parce qu'elle pensait que c'était un petit être qui souhaitait simplement prendre le pouvoir pour lui seul. Les choses s'agitaient derrière eux, mais ni l'un ni l'autre ne voyait ce qu'il se passait. Tout ce qui étaient monté pour les observer s'écartaient pour laisser passer quelqu'un.

- Maintenant vous allez vous taire.
Le ton de sa voix était le même que lorsqu'il était au meilleur de sa forme. Alors qu'il était sensé se reposé, le Dirigeant même du clan était descendu pour leur demandé de s'arrêter. Il était pâle, se tenait appuyer sur une cane pour ne pas perdre l'équilibre, mais il était là.
- Siiska, Tipero, vous allez me suivre.

Sans un mot et dans un silence qui paraissait de plomb par rapport au bruit qui résonnait dans la pièce quelques instants auparavant, le couple de Commandant suivait le petit être à l'étage inférieur. Ils s'installèrent tous les trois autour de la table, et on voyait dans les yeux de Sil que les choses sérieuses ne faisaient que commencer.

- Je ne pensais vraiment pas tout cela de vous deux. Vous m'avez profondément déçu, alors que je suis malade, vous me forcez à venir régler vos querelles. Quel age avez vous?
Personne ne répondait, Tipero se décida à prendre la parole.
- Sil, ce que j'ai simplement à dire ce que j'ai essayé de faire entendre la voix de clan à Siiska et qu'elle n'a rien voulu savoir. Personnellement ma décision est prise.
- Ta décision?
- Je pars, je ne me reconnais plus dans un clan où des choses comme celle ci puissent se passer.
Il n'avait pas prévu de dire cela, mais les choses étaient aller trop loin. Il ne pouvait pas rester ici. Trop de chose avaient été dit, les blessures ne pourraient jamais être pansées
- Tu es sûr de toi? Lui dit Siiska.
- J'en suis sûr et je ne regrette rien si tu veux tout savoir, je préfère être seul pour le moment plutôt que d'être en compagnie de personne qui ne savent pas accepter la moindre critique. C'est comme ca, tu as tout gagné.
La discussion était close, il n'avait plus rien à leur dire, il récupéra les quelques affaires qui était à lui avant de se diriger vers la porte. Sans un regard en arrière, il sortit puis claqua violemment la porte de l'Aurore blanche qu'il avait tant aimé, il s'assit contre le mur de la bâtisse en pierre, la tête dans les genoux, des larmes plein les yeux.




Après avoir fini d'écrire son texte, Tipero le contempla et une vague de nostalgie l'envahit. Il regrettait cette époque, même si les choses n'étaient pas facile. L'Aurore lui manquait mais pas au point de vouloir y retourner, comme il en avait émit le souhait lorsqu'il était Aspirant Selenyte. Elle faisait partie de son histoire et s'était à lui maintenant de composer avec. Dans son texte il leur avait tout dit, toute la vérité du jour où il avait décidé de rejoindre le clan des mercenaires d'Astrub. Le soir de la dispute avec les membres du clan, il s'était loué une chambre à la taverne de la Chopenbois et le lendemain, ses anciens collègues étaient venus le voir pour lui annoncé qu'ils avaient tous démissionné. L'Aurore avait du plomb dans l'aile, puisqu'on ne comptait plus qu'une poignée de membre à son actif. Il s'en était voulu, bien sûr, pensant que c'était de sa faute, mais ses amis lui avait dit qu'il n'avait rien à se reprocher, qu'il n'avait fait que leur ouvrir les yeux sur les événement passé. La suite des événements, il les avait expliqué dans sa candidature qu'il avait déposé au clan des Selenyte le jour où il avait décidé de les rejoindre.
Il repensait souvent au passé, il y puisait sa force, c'était grâce à l'Aurore qu'il était là actuellement, sans elle il n'aurait jamais rejoint les Selenytes, sans elle il n'aurait jamais pu vivre les choses qu'il avait vécu avec tous ses amis mercenaires. Il prit un parchemin vierge, il lui restait une dernière petite chose à faire.


Citation :
Mercenaires,

Maintenant vous savez tout de moi. Les moment décrit dans ce texte, je les ai vraiment vécu, les mots qui ont été dit étaient les même que ceux que j'ai employé dans mon récit. Vous étiez beaucoup à savoir mon histoire, aujourd'hui je vous la livre réellement. Je tiens tout de même à préciser une chose, le fait de vous parler de mon histoire bontarienne dans ma candidature n'est en aucun cas pour vous montrer à quel point je suis nostalgique de cette époque. Certes, mes camarades me manque, la plupart se cache actuellement, d'autre on réussi à vivre normalement à bonta ou ailleurs, moi j'ai fait le choix de rejoindre le clan des Selenyte parce que je veux me servir de tout ce que j'ai appris là bas, ici. J'ai réussi à faire de mes faiblesses mes forces sans lesquelles je n'en serais jamais arrivé jusqu'ici. J'ai toujours été un homme qui assumait ses choix, et aujourd'hui encore je les assumerais. Le clan des Selenytes m'a apporté bien plus qu'une simple famille, il m'a aussi apporté un refuge sans lequel je ne serais certainement pas ici actuellement pour pouvoir en témoigner. J'ai toujours tenu en haute estime nos Grands Maitres, Le-Piaf, Maures, Zeryx, Falucharde et enfin Kayna sont les seuls que j'ai vraiment connu en tant que mercenaire, mais à chaque fois ils ont été pour moi une source d'inspiration profonde et ils m'ont tous permis d'en savoir un peu plus sur le clan. Ils m'ont permis tous les cinq de devenir le Maitre que je suis aujourd'hui, et je l'espère, le Grand Maitre que j'aspire à devenir.

Écrire tout ceci n'est pas une tache facile vous savez, surtout juste après la période de réélections, que dire de plus que ce qui n'a pas déjà été dit? C'est pourquoi j'ai fait le choix de me livrer à vous, je pense que l’honnêteté dont je vous est fait preuve est le meilleur signe de confiance que je pouvais vous offrir. Nous avons tous des histoires différentes, maintenant vous connaissez dans les moindre lignes la mienne, tout du moins de ma vie actuelle. Durant toute cette semaine, je suis passé par différentes phases, j'étais heureux que vous m'ayez accordé votre confiance, puis je me suis beaucoup questionné à savoir si j'étais prêt à assumer toutes les responsabilités que l'on donne à un Grand Maitre. En me livrant ainsi, en retraçant le parcours de ma vie, je me suis rendu compte qu'en plus de le vouloir au plus profond de moi, j'avais les bagages nécessaire pour le faire.
Je m'en remets maintenant à votre jugement, qui je le sais sera le bon, votez en votre âme et conscience. Vous avez tous en vous le pouvoir et la force de choisir qui seront vos futurs Grands Maitres et rien ni personne ne pourra vous retirer cela. Je me sens prêt, à vous de faire le bon choix.

Tipero Do Lickmut, Maitre Haut N'öhme du clan des Selenytes.
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MessageSujet: Re: Tipero, Grand Maitre Haut N'öhme   Tipero, Grand Maitre Haut N'öhme Icon_minitime4/25/2019, 18:22

Quatrième document : Candidature au poste d'Exécuteur Cyn


Citation :
Il se faisait tard et Tipero était déjà rester bien trop longtemps devant sa feuille blanche à attendre que l'inspiration vienne à lui. Rien à faire, il savait pourtant qu'il devait rendre son parchemin le lendemain même, il n'y arrivait pas, comme si son cerveau s'était mit sur pause et qu'il... Non, rien à faire, il n'y arriverait pas. Résigné, il décida d'aller se coucher, il rangea son matériel d'écriture et d'un pas las, il monta les escaliers en direction de la chambre.

Les rayons du soleil vinrent chatouiller le visage emmitouflé de bandelettes de Tipero et c'est ce qui le réveilla. Il avait mal dormi cette nuit là et ne fut pas surpris de voir le soleil haut dans le ciel à son réveil car son cerveau avait travailler toute la nuit pour trouver cette fameuse inspiration qui ne venait toujours pas. Il descendit à la cuisine, prit un morceau de pain dans le garde manger et s'installe sur la table du salon le temps de la manger. Sa journée allait être chargé mais ce qu'il attendait le plus était sa visite à Nosiane, sa femme qu'il n'avait pas vu depuis longtemps. Il récupéra donc ses vêtements et d'un pas décidé sorti de sa maison frigostienne pour prendre la direction du Zaap pour bonta, où sa femme l'y attendait.

A peine arrivé, le bruit et la foule l’enveloppèrent tout entier si bien qu'il du attendre quelques seconde avant de s'habituer à ce changement soudain d'atmosphère. Ce qui lui redonna certainement le sourire était la vue de cette femme qui partageait sa vie depuis maintenant de nombreuses années. Nosiane. Elle était là resplendissante et l'homme de la guerre qu'il était ne pouvait que fondre en la voyant. Ensemble il se dirigèrent à travers la ville, heureux d'être ensemble pour une fois. Tipero savait qu'il avait beaucoup d'autre chose à faire, mais il décida de les remettre à demain, il ne voyait pas souvent sa femme et le fait de passer un peu de bon temps avec elle le rendait moins strict, il n'avait pas envie de quitter la quiétude dans laquelle il était pour retrouver parchemins et membres du clan qui l'attendait pour lui demander conseils. La journée se déroula ainsi, un tour à l’hôtel de vente des tailleurs, car Nosiane devait changer de garde robes, un autre du coté des forgerons, Tipero lui, devait lui demander un conseil sur l'arme qu'il devait porter, ils s'arrêtèrent ensuite à la taverne de la Chopenbois où ils connaissaient le patron, puisqu'il les avait aidé lorsqu'il avait fallu organiser la fuite de Tipero de la cité bontarienne. Un pinte plus tard, ils avaient refusé que le tenancier leurs paye une tournée, ils savaient qu'ils n'en finiraient pas s'ils rentraient dans son petit jeu, les amoureux décidèrent qu'ils étaient temps d'aller manger et prirent donc la direction d'Amakna, dans le village, afin de se rendre au restaurant où ils dîneraient tous les deux. C'est à ce moment là que Tipero se lança, il devait annoncer à Nosiane ses intentions futures concernant le clan.

- Nosiane, j'ai quelque chose d'important à te dire.
- Je t'écoute Tip, elle n'aimait pas quand il disait cette phrase, toujours annonciatrice d'une grande nouvelle qu'elle n'avait pas spécialement envie d'entendre.
- Flex a quitté le clan et tu le sais, il était notre Executeur Cyn, la place est donc vacante pour le moment, et étant Cyn moi même, j'aimerais tenter ma chance à ce poste.
- Tu ne t'arrêteras donc jamais, Grand Maitre, Executeur, il te faut quoi encore, la Lune?
- Nosiane, écoute moi, ce n'était pas la réaction que j'attendais de toi, j'aurais souhaité un peu de soutient. Je sais que ce n'est pas facile pour toi de faire tous ces sacrifices pour moi, mais dis toi bien que je fais ça parce que j'aime ce que je fais au sein du clan, j'aime travailler avec les personnes qui m'entoure et il se trouve que je le fait bien. Écoute moi s'il te plait, ne pleures pas, tu sais très bien que je serais toujours là pour toi, mais qui d'autre que moi peut prendre cette place, j'ai l'expérience du combat, j'ai créé moi même la branche militaire de l'Aurore avec Sil à l'époque, j'ai mené bien plus de combats qu'aucuns autre membre du clan, je sais comment réagir face à telle ou telle situation, tu le sais aussi bien que moi, tu l'as vu de tes propres yeux lorsque je t'ai moi même formé. Alors s'il te plait, arrêtes de pleurer, tu sais tout comme moi qu'il ne m'arrivera rien le jour où le Clan sera prit dans un guerre. Je ne risque pas plus de choses en étant Executeur qu'en étant Grand Maitre, je peux te l'assurer.

De grosses larmes coulaient sur le visage de Nosiane si bien que sa serviette de table était devenu trempée en rien de temps. Tipero se sentait mal de voir sa femme comme cela, mais son discours avait eu un petit effet sur elle car entre deux sanglots, elle lui dit:
-J'espère que tu... as conscience de ce que cela me coute de... de te laisser faire ce que tu as envie... de faire Tip.
- Nosiane, tu sais que je t'aime plus que tout au monde, plus que le clan, mais je peux t'assurer qu'il ne m'arrivera rien, si je postule pour ce poste, c'est parce que j'estime que je peux le remplir en plus de remplir les autres fonctions qui sont les miennes, et jamais, je n'oublierais ma famille, quoi qu'il arrive.
Un sourire étirait le visage de sa femme et Tipero savait qu'il pouvait compter sur elle, ce n'était pas facile pour être d'être la femme de ce Grand Maitre qui ne s'arrêtait jamais, mais au fond, elle était fière de lui, et c'est avec la promesse d'un amour renouvelé qu'ils rentrèrent tous les deux se coucher.



...

Plus tard, Tipero retrouva son parchemin vierge qu'il avait laisser là le soir où il n'arrivait pas à écrire, il fallait dès à présent qu'il présente au clan son programme en tant que futur Exécuteur, du moins il l'espèrait. Il avait l'habitude de ce genre d'exercice, si bien que les mots tombaient juste, il n'eut même pas besoin de recommencer un nombre incalculable de fois.

   
Citation :
Chers membres du clan,

   Certains le savent peut être, d'autres le pensait depuis un moment, mais aujourd'hui, je me présente à vous afin de vous faire part de ma volonté à devenir Exécuteur Cyn Selenyte. J'ai longtemps hésiter à me présenter à ce poste mais aujourd'hui je pense que je peux le faire. J'ai déjà beaucoup de travail en temps que Grand Maitre, mais je me rappelle de l'époque où il y avait des Grand Maitre qui occupait une fonction semblable à celle que je souhaite occuper actuellement, à savoir celle de Grand Maitre et d'Exécuteur en même temps. Je ne vais pas vous répéter à chaque fois la même chose dans les nombreuses lettres que je vous ai écrite pour vous dire les intentions que j'avais pour le clan, j'estime que vous les connaissez et je sais que ce n'est pas en répétant tout le temps la même chose qu'elle fini par rentrer, bien au contraire. Voici donc sans plus attendre le programme que je souhaiterais mettre en place si je deviens Exécuteur:

   Tout d’abord, j'aimerais définir de manière claire et nette le travail de l'Executeur, nous l'avons tous vu, il n'y a pour ainsi dire aucuns parchemins sur notre Grand Livre traitant de son travail, et le peu d'informations que nous avons est difficile d'accès, c'est pourquoi j'aimerais que chacun d'entre nous puisse savoir quel est le rôle de l'Executeur, au même titre que celui de Grand Maitre, ou de Maitre par exemple.

   Ensuite, j'aimerais développer plus en profondeur les quêtes Cyns, que j'estime trop peu nombreuses par rapport à celle de la branche mère du clan. Je sais que les Cyns Selenytes est une spécialisation de cette branche mère, mais il ne faut pas non plus qu'elle soit écraser par celle ci, c'est pourquoi les quêtes Cyns Selenytes seront une de mes priorités si je deviens Executeur.

   Je me souviens d'une discussion que j'avais eu avec Kayna un jour, où elle me disait qu'elle aimerait que l'ensemble des Selenytes se spécialise, je partage ce souhait et c'est pourquoi j’insisterais les Selenytes à faire ce pas, et j'encouragerais ceux qui veulent le faire mais qui n'ose pas.

   Je m'engage aussi à organiser, autour des Cyns Selenytes déjà présents, et ceux voulant nous rejoindre, une cohésion de groupe afin d'améliorer notre fonctionnement, un Cyn seul est redoutable, un groupe de Cyns est imbattable.
   Pour finir, je m'engage à poursuivre dans la lignée de Flex en ce qui concerne les Cyns Selenytes, car j'estime que sans le travail qu'il a effectué, il n'y aurait à l'heure actuelle plus personne dans cette spécialisation qui a du mal à se populariser au sein du clan. C'est pourquoi j'aimerais en faire au moins autant que lui, pour la spécialisation Cyn puisse continuer d'exister.
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MessageSujet: Re: Tipero, Grand Maitre Haut N'öhme   Tipero, Grand Maitre Haut N'öhme Icon_minitime4/25/2019, 18:30

Tipero ajouta un dernier mot qu'il colla sur le rebord du parchemin afin de pouvoir le retirer plus tard, sur celui-ci, on pouvait lire.

Cher lecteur,
Si tu as survécus à la lecture de l'ensemble de ces documents, tu es en droit de te poser des questions quant à la chronologie de mon parcours auprès des Selenytes. Sache que cette histoire est loin d'être terminée. Ce parchemin sera complété autant qu'il sera nécessaire de le faire afin d'assurer une continuité dans l'histoire qui est la mienne au sein du clan des Selenytes
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