Les Selenytes
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 Exemple de candidature (plagiat interdit)

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AuteurMessage
Enalynne, l'âme d'Enayar
Grand Maître Dezhâmes
Grand Maître Dezhâmes
Enalynne, l'âme d'Enayar


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Selenyte de grade : Exemple de candidature (plagiat interdit) Mgrand-maitre
Promu au titre : Grand Maître Selenyte
Date d'inscription : 05/07/2007

En Amakna
Identité: Enalynne-Art (Ankabox)
Disciple de: Féca
Cercle et oméga: 200-101

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MessageSujet: Exemple de candidature (plagiat interdit)   Exemple de candidature (plagiat interdit) Icon_minitime9/24/2018, 13:08

[HRP]Bonjour à tous, voici pour vous aider un exemple de Candidature en ce qui concerne la partie Rôle Play, je l'avais écrite, en un temps lointain et dans un autre lieu aujourd'hui disparu... Je vais juste l'adapter au mercenariat.[HRP]

Un jeune bandit :

Il y a maintenant presque soixante cercles que le petit Eowil-Gawyn fut arraché brutalement du ventre ouvert de sa mère. Était-ce son père qui avait par cet acte voulu sauver l'enfant indemne par on ne sait quel miracle. Les barbares avaient pourtant violenté et éventré la pauvre femme enceinte des œuvres d'un disciple de Sram, imbibé d'alcool. Loin d'être conçu dans l'amour, la violence de sa naissance ajouta à celle de sa conception une froide détermination dans le regard du nourrisson.

Jamais dans tout Amakna on n'avait entendu un cri si déchirant que celui de ce minuscule bout d'homme. Un cri, un seul... Par la suite il oublia de pleurer... Et grandit rapidement au milieu d'une horde de bandits de grands chemins.

Il apprit bien plus tard, de la bouche même, des assassins de sa génitrice, avoir été trouvé sur les lieux d'un drame. Ils l'avaient gardé en vie, d'abord dans le but de s'amuser avec lui en vue de le torturer, mais lorsque l'enfant avait ouvert ses yeux encore aveugles, le reflet d'acier allié à ce cri si déchirant et terrifiant à la fois, les avait tellement impressionnés qu'ils en avaient oublié leur sombre dessein.

C'est à cette froide détermination qui l'animerait toute sa vie qu'il devait de l'avoir sauve.

Très vite le petit être sorti de l'enfance... Trop vite il apprit à voler, à tricher, à mentir, à se battre et même à tuer.

Ne nous attardons pas sur son enfance sordide au milieu de ces rustres qui acheva de faire de lui un être à part, fourbe et sournois jusqu'à cette terrible nuit où il commit l'irréparable envers une jeune fille qui possédait des pouvoirs de magicienne. Bien heureusement aucun fruit ne naquit de cette violence, l'histoire ne devait pas se répéter cependant....

Le jeune Eowil, connu dans tous les troquets et tavernes du coin pour son effronterie, son insolence et sa vilénie ne perdait toutefois jamais une sorte de politesse innée, unique héritage du sang versé de sa mère.

Cette nuit là, il fit un rêve des plus étranges, sa jeune victime lui apparut entourée d'une aura bleue. Elle lui dit quelques mots dans une langue inconnue en faisant quelques arabesques incongrues de ses longues mains.

Par cette incantation psalmodiée dans ce but, la vie de son bourreau se déroula devant lui comme un film. Eowil venait de découvrir l'horreur véritable de sa naissance. Désormais il ne pourrait plus cohabiter avec les tortionnaires de celle qui lui avait donné le jour.
Une sorte de respect filial se grava dans son cœur à jamais. Il décida de partir sur les routes, ne donnant aucune explication à ceux dont il ne pouvait souffrir la présence dorénavant.

Ce n'est pas pour autant qu'il en oublia de tourmenter les douziens qui avaient le malheur de croiser son chemin. Un masque sur ses yeux lui permettait de conserver l'incognito dans la majorité de ses forfaits.

Ce soir là, quelques heures après son dernier larcin, alors qu'il comptait le montant de son butin du jour dans une salle de la mine secrète d'Amakna, un étrange personnage fit son apparition.


[Aussi vive que l'éclair, Eowil bondit sur ses pieds ses dagues à la main, ses dagues...quelles dagues ?]

L'intrus se tenait devant lui en agitant ironiquement ses dagues sous son nez un sourire sur ses lèvres.

- Mais comment ?  Diantre ! Est-ce possible ?  Elles étaient à ma ceinture ! Qu'à cela ne tienne, il me reste mon fidèle bâton.


Joignant le geste à la parole, il l'équipa rapidement. Pourtant, au lieu d'agresser le visiteur, il se contenta de l'observer, c'était un homme assez musclé, il ressemblait à un Feca. Il ignorait encore qu'il s'agissait d'un être clé dans sa destinée, lorsque celui-ci, demeuré impassible jusque là, sortit enfin de son mutisme.

- Holà Marraud , tout doux, remets-moi le contenu de cette bourse et il ne t'arrivera rien. Parole !


'Depuis quand un voleur a une parole'

Se demanda Eowil le fixant dans les yeux sous son bandeau qu'il avait heureusement conservé.

- Que neni Messire, cet or est le fruit de mon travail ! Je me targue d'en délester les riches ! Je ne détrousse pas les braves travailleurs comme moi !

Un silence pesant suivit ses mots, son interlocuteur venait de perdre son sourire, une ombre fugitive passa dans ses yeux, il ajouta d'un ton ferme où perçait une certaine ironie :

- Cet or ne t'appartient pas petit !

- A vous non plus que je sache !


[Pendant de longues minutes, les yeux dans les yeux, ils s'observèrent. Aucun des deux ne prétendait laisser la supériorité à l'autre. Le jeune voleur n'était pas un larbin, quant à l'homme d'un certain âge, il n'avait pas l'air d'un tendre... Le cri d'un corbac résonna dans la nuit par une ouverture d'aération creusée à même la roche et soudain un rire puissant ébranla la caverne alors que l'homme  se prit d'admiration pour le sang froid et le respect dont faisait preuve ce petit écumeur des routes.]

- Toi tu me plais !

Sans laisser le temps à Eowil de répondre, il s'installa sur une pierre et essuya du revers de la main une autre assez plate. Il ouvrit sa besace pour en sortir du pain, de la viande, de la bière. Sans dire un mot contemplant le jeune bandit interdit, il commença son repas l'invitant d'un geste à venir le partager. En guise de bonne foi, il posa les dagues dérobées quelques instants plus tôt et les poussa vers son hôte.

Très fier, Eowil demeura un instant encore debout, un grognement rompit le silence. Son estomac réclamait sa pitance. Poussé par ce traître qui révélait par là la faim atroce qui le tenaillait il opina de la tête avant de s'installer face à celui qui investissait les lieux de son repaire de fortune.
Ramassant prestement ses dagues sans lesquelles il se sentait un peu nu, il ravala sa fierté et pris le siège indiqué par son visiteur.

Pendant ce frugal repas, l'homme s'adressa à lui en ces mots.


- Comment te nomme-t-on jeune bandit ?

- Eowil-Gawyn Legerian ! Toutefois, on ne m'a pas nommé depuis des semaines. Je suis un solitaire !

'Parfait libre et sans attaches'

- J'ai un marché à te proposer, que dis-je un marché ? Une unique proposition que tu n'auras d'autre choix d'agréer ou de réfuter, auquel cas je me ferai un devoir de te délester de ton or.

*Outré*

- Là où vous entendez une proposition Messire, je n'y trouve qu'un ultimatum !

La main gauche sur sa bourse et la droite sur ses dagues le jeune homme resta suspendu aux lèvres de l'homme. Il ne cèderait son or sans combattre.

Ce dernier, sans ce départir de ce sourire narquois, calcula son effet. Un mineur sombre traversa la caverne et disparut aussitôt par une anfractuosité dérobée. Ceci suffit à permettre à Eowil de s'équiper.

C'était son tour à présent, dagues à la main, il toisa son adversaire, prêt à bondir... Quoique piqué au vif dans sa curiosité, il n'ouvrit pas le bal des hostilités. Tous deux faisaient preuve d'une telle détermination. L'éclair d'acier qui brillait dans les yeux d'Eowil depuis son premier cri força l'admiration de l'homme qui, plus conquis par l'attitude du jeune homme qu'il ne voulait le montrer, clôtura sa proposition en quelques mots :


- Rejoins les Selenytes, le Mercenariat te correspondrait bien !


Eowil s'attendait à tout sauf à ça !  Il demanda donc à son visiteur nocturne de plus amples détails. Au bout d'une heure il scellèrent leur accord par une poignée de main. Fort bien, il se rendrait à la permanence de la cité des Mercenaires. Le destin d'Eowil serait donc de devenir Selenyte !

Il ne sut jamais l'identité réelle de son visiteur, un mercenaire solitaire ? Un ancien Selenyte ? Ce fut la première et dernière nuit qu'ils passèrent ensemble dans la vieille mine, au lever du jour, il avait disparu. Était-il lié à son mystérieux rêve ?
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