TuBaR Maître Ô'Boul Ô Dodo
Nombre de messages : 2852 Selenyte de grade : Promu au titre : Maître Selenyte Date d'inscription : 16/01/2009
En Amakna Identité: TuBaR Disciple de: Sacrieur Cercle et oméga: stagnant^^
| Sujet: Le Maitre Ô'Boul Ô' Dodo. 1/9/2011, 19:06 | |
| C'etait ce moment précis où la nuit se termine, encore un peu fraiche et éclairée de lune, et où la rosée du matin commence à perler. Une légère brume formait un opaque brouillard parfois parsemé d'entrevues sur un horizon pas bien plus éclairé. La cheminée de la seule chaumière des environs fumait encore elle aussi comme si c'etait le seul endroit grouillant de vie en ces lieux. Nous etions pourtant en plein Amakna, dans cette douce campagne reculée du grand château du Roi. Cet endroit où il est bon de se trouver parfois une retraite afin d'oublier les tumultes des grandes cités, où il est doux de s'y promener même si par certaines nuits de brouillard il est aisé de se perdre tant les étendues sont vastes entre deux voisins. Des volets mis clos de la vieille bâtisse s'échappait une clarté. Des murs de bourre depassaient quelques poutres de bois solide et une partie de la charpente, decouverte du foin deposé habituellement là mais envolé par les multiples tempetes qu'avait essuyé la contrée. A l'interieur, un sacrieur endormi, attablé sur un tas de papiers et de dossiers. Des documents il y en avait aussi sur le lit apparemment peu utilisé par l'occupant des lieux mais également quelques livres gisaient poussiereux dans une bibliotheque debordant de ce qu'il etait de bon usage de savoir. Il manquait sans contexte une presence feminine en cette demeure. Non pas que le cafarnaum ambiant relatait une porcherie ou un laissé allé quelconque mais la disparition brutale de sa mercenaire de femme Yuffi laissait un grand vide.Pas ou peu de decoration, seul le coffre demeurait au rez de chaussée encore plein de la robe de marié et du bouquet de sa muse. Une photo sur la table de chevet rappelait ce bonheur qu'ils ne connurent que trop brievement. Dans le peitit salon etait affiché un cliché de famille de sa guilde, un souvenir fort egalemant à ses yeux. Mais rien de plus, ni rien de moins. Depuis ce jour le Mentor s'etait plongé à corps perdu dans son travail et dans les livres, seul exutoire qu'il avait trouvé pour ne pas sombrer dans une depretion chronique à laquelle il se serait facilement laissé aller tant la facilité et la tentation de cette dernière lui tendait les bras. Alors que le premier rayon de soleil pointa le toit de la chaumiere un piou entonna son chant matinal. Tubar fut alors sorti de ce rêve qu'il ressassait presque chaques nuits, les doux souvenirs de ses noces et du la naissance de son ioP de fils.- Spoiler:
La plus belle de toutes. ...Et le marié! Une belle haie d'honneur en attendant Yuffi. La cérémonie. Un futur mariage?! naissance de Edinwall: Après une nuit de noce fertile, Yuffi se sentit étrange.Un peu comme changée en dedans. Etant tous deux en permanance, les jeunes mariés decidèrent de se retrancher dans la plus proche maison de la Zygo à savoir celle de kikoo. C'est en ce mercredi 4 de Novamaire que le travail commenca. Tous les deux furent surpris mais Yuffi venait bel et bien de perdre les eaux. Yuffi souffra un temps. Tubar lui aurait bien volé cette douleur que lui appréciait. Il se demanda brievement pourquoi les mâles n'accouchaient pas puis il se reconcentra sur Yuffi. Rapidement une chevelure blonde apparut. D'abord l'extremité puis le haut du crâne. C'était un petit ioP! Et il apparut! Rayonnant comme un nouveau soleil...Edinwall était né! On pouvait deja sentir la force de sa mère et la bêtise de son père à travers son aura naissante. Avec les precieux conseils de sa femme,Tubar remit à Edinwall sa premiere panoplie. Celle-ci l'accompagnerait un certain temps. Son premier combat.Il était temps pour le jeune ioP de parfaire ses attaques en compagnie de ses parents. Ces derniers l'accompagneraient tour à tour sur le long chemin qu'allait être celui de le rendre plus agile; ils avaient bien entendu tous deux déjà renoncer à en faire un érudit... Son premier point d'experience. Le début d'une longue série?! L'oreille aguerrie Tubar se reveilla avant que l'emplumé n'ait terminé de siffler. Une feuille collée sur la joue gauche, il fit disparaitre ses courbatures en faisant craquer son dos puis son coup dans un déhanchement articulaire et vertébral. Il decolla la feuille qui ne daignait lacher prise et pensa à mis voix:
- " Ah oui, c'est à classer ça, encore une candidature decevante."Il apposa sa signature et faufila ce parchemin dans le classeur rougeâtre des demandes traitées. A peine reveillé, c'etait comme si Tubar ne s'etait pas endormi. Machinalement il classa méticuleusement encore quelques dossiers importants aux endroits appropriés avant d'entamer un copieux petit dejeuner. La journée s'annonçait encore fois longue. Une fois sa collation avalée il prit sous le bras quelques parchemins etudiés du momen, attrapa son Clint négligemment posé sur un coin de lit en forme de tete de meulou et se mit en route en direction d'Astrub sans prendre la peine de fermer sa porte à clé comme à sa facheuse habitude. Arrivé au zaap d'Astrub le soleil refletait deja sur les fenetres fermées des maisons à cause du bruit ambiant. Quel changement, quelle opposition par rapport au calme de son point de depart. C'etait pourtant ici que Tubar travaillait chaque jours.A quelques kamametres de là plus au nord. La distance separant la point nevralgique de la cité aux bureaux Selenytes fut vite enjambée par l'élan que m'etait le Mentor à se rendre au travail. Devant la porte, il monta les quelques marches l'eloignant encore du seuil et fit grincer les gonds apres s'etre assuyé les tongues à clou sur un tapis en poils drus de sanglier. La porte franchie il ne trouva comme bien souvent personne au rez de chaussée en ce beau matin. Avant de monter il replaça quelques tabourets oubliés ci et là par les nombreux gens de passage. A l'etage Tubar termina de ranger les dossiers qu'il avait ramené de chez lui. Les demandes de recrutement dans cette étagère, ses avis sur les prochaines organisations publiques de ce coté tandis que la suite des quetes de ses eleves rejoignaient un compartiment special, de suivi personnalisé. Tout etait au mieux organisé dans ce qu'il faisai, les gestes devenaient automatiques mais il gardait toujours cette fabuleuse envie de transmettre son savoir et de voir evoluer les nouveaux arrivants. Cette envie ne l'avait jamais quittée et par dessus tout c'est ce que Tubar appréciait dans ses fonctions de gradé; la prise en charge des nouvelles recrues. Les orienter, leur tirer les oreilles ou voir même dans de rares cas devoir sortir son fouet etaient devenus pour lui sa seule manière de vivre. Bien entendu il avait de toutes autres préoccupations en dehors du clan; ce serait mentir que de dire le contraire. Mais bien que le mercenariat lui prenait enormenent de temps Tubar trouvait toujours le temps pour ses amis de guilde dont il etait le fier meneur. Cette guilde sans pretention qu'il avait vu et fait grandir avec tout l'amour que l'on peut donner à un etre cher. Mais la Zygo etait bien menée de quelques braves et fideles bras droits capables de gerer les instances les moins importantes, c'est pourquoi il pouvait se permettre de deleguer certaines taches de gestion pour mieux se concentrer sur son travail, ses investiguations ou ses eleves. Une fois donc son forfait accompli et la masse de documents remis à sa place Tubar descendit en faisant craquer une marche sur deux l'escalier en bois usé de la maison mère. Arrivé en bas il sauta les deux dernières marches afin d'arriver dans la salle de permanence d'un bon, les pieds joints. Un leger effet de surprise se dit il pour un eventuel aventurier de passage. Sa plaisanterie fut manquée car en ce matin personne n'avait encore passé son nez dans cet endroit pas forcement connu de tous. Il scruta la salle, il la connaissait pour y avoir passé de nombreuses heures à renseigner certains ou à en entrainer d'autres. Comme à son habitude en chaque debut de semaine Tubar remplissait le nouveau carnet de permanence afin que les mercenaires puissent tour à tour y inscrire leur nom lors de leurs astreintes. Ce carnet etait à son gout un peu trop oublié par ses freres d'armes. En regardant les permanences passées il se rendit vite compte qu'il etait presque même à l'abandon. Agacé mais pas resigné Tubar remplit une nouvelle semaine de garde en se promettant de passer une rare gueulante en reunion ou dans un futur programme afin de recadrer un peu tout cela. Cette tache accomplie, avec encore le sentiment d'un petit devoir bien fait, Tubar se dirigea vers l'echelle donnant sur la cave. Il fut interrompu par le claquement de la porte. Sans doute le vent songea-t-il en se retournant, mais quelle fut sa bonne surprise de trouver un jeune aventurier avide de questions sur le mercenariat et le fonctionnement du clan. Le Mentor se delecta comme à son habitude d'expliquer au mieux comment il pouvait les rejoindre; le discours etait rodé. Il laissa ce jeune aventurier pret des parchemins vierges le coeur leger. Toutes les cartes etaient maintenant dans les mains de ce peut etre futur candidat, tout lui avait été expliqué comme il etait de bon aloi de faire. Le saluant une derniere fois Tubar attrapa enfin l'echelle menant au sous sol et la descendit d'un bon controlé en mettant ses pieds sur les extremités en bois craquant. Il glissa ainsi jusqu'à se retrouver en bas, dans cette fraiche et humide cave. Dans cette furtive mais non mois acrobatique descente une echarde se planta sur son gros orteil; le sacrieur apprécia. Il ne la retira pas tout de suite et continua de marcher avec, la piquant à chaque pas. Ce n'est qu'une fois dans la salle de reunion que le Mentor s'en fit un cure-dents. Arrivé en ces lieux symboliques Tubar fut pris d'une drole de nostalgie. Un an, cela faisait un an jour pour jour que le Grand Maitre Geud'Has lui avait fait l'honneur de lui implanter cette si petite mais importante paire d'elytres. En s'installant sous l'escalier qui menait à la chambre du Conseil Tubar se souvint qu'il avait lui aussi occupé cette place retirée lors des reunions. Aux premieres il se cachait même dans son chapeau pointu, n'osant pas s'immiscer dans les deliberations du clan. Comme le temps avait passé... Il se retrouvait en cette fraiche journée de Septange aux pieds des marches d'un escalier qu'il avait toujours rêvé de gravir. Là haut se decidaient les plus importantes decisions du clan et son amour, sa devotion pour celui-ci l'incitaient à en prendre part. C'est donc en ces lieux, sous l'escalier pas tres bien nettoyé par les Aspirants d'ailleurs, que Tubar se mit en tailleur, sortit sa plume de buveur et un beau parchemin vierge qu'il avait emprunté dans la salle de recrutement, que le Mentor se decida à faire sa difficile demande. Pour debuter celle-ci il rappela brievement, dans une annexe jointe au parchemin principal, qui il etait et quelle fut sa vie avant de devenir Selenyte.- Spoiler:
Moitié Sacrieur,moitié machine;voila l'origine de mon nom. Ma mère,une douce Eniripsa de Tainéla,mon père un sanglant Sacrieur de l'est des Landes de Sidimote;j'ai eu une enfance fort agréable dans une jolie petite maison du magnifique quartier de Sufokia.Pendant que ma mère s'occupait la journée des nombreux familiers de la famille(petit je craquais pour tous) et de préparer quelques potions dont elle gardait jalousement le secret,c'est mon modèle de père qui me forgea le caractère et qui s'occupa de ma formation tant professionnelle que guerrière. Je n'allais donc pas tarder à devenir une véritable machine à faire craquer le os.
Cependant,comme tous parents consciencieux,ces derniers insistèrent lourdement pour que je sois formé à un métier le plus rapidement possible afin de subvenir à mes besoins.Chacun à sa façon, mon père puis ma mère, s'exprimèrent en ces thermes:
-Il te faut travailler pour être un honnête sacrieur dans ce monde sans pitié où les feignants n'ont pas leur place! dit mon père d'un ton grognon et autoritaire. Et ma mère de reprendre de sa voie tellement plus délicate et rassurante :
-Ton père a raison TuBaR,suis ses traces et tu seras à l'abri du besoin.Tu deviendras alors quelqu'un de respectable.
Sans autre choix,je suivis donc la voie de mon père qui m'apprit tous les rudiments et subtilités du métier de boulanger puis de paysan.Je l'ai dépassé aujourd'hui et suis même devenu maitre en la matière.Par contre je suis loin de l'égaler dans le fauchage,discipline dans laquelle je l'admirerai toujours pour sa rapidité d'exécution et sa détermination dans l'effort.Bref,un vrai modèle.
Et le jour vint.Un beau matin d'hiver comme il en fait tout le temps à Sufokia mon sacrieur de père me leva énergiquement en m'hameçonnant l'intérieur de la joue à l'aide d'une canne à pêche...Puis il ferra sa prise jusque devant la maison afin de m'expliquer.
-Nous partons pêcher au port de Maasterdam père? Lui demandais-je les yeux encore groggy de sommeil et la joue entaillée jusqu'à l'oreille.
-Pas du tout fiston!Répondit il avec un petit rictus qui en disait long.En ce premier quart hivernal commence ton entrainement ainsi que notre long périple vers l'ile de Nowel où nous travaillerons ton endurance. Ma mère était elle aussi au seuil de la porte ouverte,me tendant un de ses délicieux paniers remplis de ces potions énergétiques qu'elle préparait avec tant de soin.Une larme à l'oeil,la voie tremblante,elle chuchota:
-Ecoute bien ton père, il te rendra fort,agile,rigoureux et téméraire.Gardez vous loin du danger mes chéris et revenez moi d'ici un an jour pour jour! C'est donc le coeur lourd que je me mis à marcher derrière mon père tout en me retournant le plus souvent possible pour faire signe de la main à ma mère qui rétrécissait au fur et à mesure de nos enjambées.
La tendre odeur des draps frais de ma mère et de son chaudron fumant le matin était maintenant loin derrière nous.Mon père et moi campions à la belle étoile ou dans des granges au hasard de rencontres fortuites.Pour survivre les bouftons étaient au menu tout les jours;et moi de commencer à me plaindre:
-Toujours la même chose....du bouftou,du bouftou,du bouftou!
-Profites en,répondait mon père,d'ici quelques jours ce sera de racines et de feuilles de Kipik que tu te nourriras!
Le port de Maasterdam était enfin en vue après une longue marche vers le nord.Le temps de payer notre droit de passage à Hector Nowel et nous voila sur le quai froid et glacial de l'ile de Nowel.Quelques uns jouent à se lancer des boules de neiges,d'autres visitent tandis que de nombreux incorruptibles entrent dans la grotte du donjon.
-C'est ici que nous ferons ton apprentissage TuBaR!Un lieu rude,hostile,mais où les monstres sont potentiellement à ta portée.Et ne t'inquiètes pas,je serai prés de toi pour intervenir et te guider. Rassuré par ces rares mots d'encouragement et de réconfort,je m'investis à sang pour sang(le cent pour cent des sacrieurs!)dans ma formation et devint enfin un vrai sacrieur.
L'année passa rapidement,et sur le chemin retour je faisais le point sur mes acquis.Je maitrisais maintenant les dagues,l'épée,le bâton ainsi que le marteau;avec une nette préférence pour les dagues tout de même, tellement plus maniables!Je savais invoquer une épée magique,une cawotte et même un chaffer!Et le plus intéressant c'est que je pouvais les saigner à mort afin d'en récupérer la vitalité!Et bien entendu,bien que modérément je savais maintenant punir!
La mielleuse chaleur du soleil de Sufokia recommençait à chauffer mon visage cicatrisant.Nous étions de retour! Au loin j'apercevais déjà la porte entre ouverte de la demeure familiale et sa cheminée fumant.Le chaudron était surement sur le feu comme à son habitude. Devant la porte à moitié close,mon père tapa trois fois et s'écria:
-Qu'est-ce que l'on mange?! Ma mère en se retournant fit choir son tube à potion mais ne s'en arrêta pas regarder et se jeta dans les bras de mon père.
-Vous revoilà enfin!Que vous m'avez manqué!Que la Déesse Eniripsa m'en soit témoin! Terminant l'accolade avec mon père,les bras tendus vers moi elle s'étonna:
-Mon fils!Quelque chose en toi a changé à présent.Te voila un sacrieur désormais! Les retrouvailles furent fêtées d'un chaleureux dîner.Quel plaisir de se retrouver à la maison!
Mais il me fallut vite déchanter.Un hameçon me perfora la joue le lendemain matin faisant apparaître une nouvelle plaie.Le temps d'ouvrir mon deuxième oeil et j'étais devant la porte de la maison,ma mère prés de mon pêcheur occasionnel de père.Il ouvrit une vieille boite en bois de merisier.Une pierre étrange reposait à l'intérieur.
-Prend cette Guildalogenne TuBaR et va créer ta guilde afin de pouvoir enfin voler de tes propres ailles.Exigea mon père.
-Penses tu vraiment que j'ai le profile d'un meneur d'hommes père?Lui soumettais-je en espérant qu'il revienne sur sa décision.
-Pour sûr!Tu es à présent prêt pour ça.Ce ne sera pas simple à fonder mais telle est ta destinée,inculquer aux nouveaux venus dans le monde des Douze ton savoir.Pour cela fais preuve de pédagogie et d'altruisme;tous ceux que tu recruteras devront être comme toi ou le devenir.
-Je ferais de mon mieux chers parents afin de ne pas vous décevoir.J'ai beaucoup appris de vous deux et c'est le coeur triste mais motivé que je vous quitte.
La séparation fut déchirante pour moi mais fort heureusement dès la création de la guilde je fis la rencontre de gens merveilleux qui m'aidèrent à construire la ZyGoMaTiK;des gens encore présent à mes cotés tels que Bech,Kadilya,Choco ou encore Drezden. La guilde grandissait jusqu'à presque atteindre le cercle vingt et une bonne trentaine de membres actifs à ce jour.Le difficile travail de meneur me prenait beaucoup de temps et il me fallait désormais privilégier la pédagogie aux donjons ou autres soirées.
Pourtant,un soir de printemps alors que j'avais un peu de temps devant moi,je me laissais convaincre par les quelques inconscients de la guilde pour partir chasser le Meulou.Le combat inégal tourna rapidement à l'aventage du gros carnassier.Cette malheureuse rencontre avec celui ci me blessa presque à mort ainsi que mes acolytes. C'est alors que,je ne sais trop comment,on a souvent des pertes de mémoire après de tels combats, mon corps exsangue se retrouva en territoire de Djaul dans les bas fonds de la cité de Brakmar.Afin de profiter au mieux de ma convalescence,c'est Liroye Merline en personne qui fit les quelques réparations nécessaires à ma survie.Je ne pouvais pour la remercier qu'arborer les ailles ténébreuses de Brakmar durant quelques années.Et on peut dire que j'en ai mené des batailles,que j'en ai défendu des territoires occupés! Mes services auprès de la cité rendus et le grade de prêtre atteint, je pouvais enfin me libérer de l'emprise qu'avait Brakmar sur moi et reparcourir le monde des Douze libre de toute appartenance. Cependant je gardais mes habitudes commerciales et dilettantes au sein de la cité sombre.Bon nombre d'années passées à parcourir les ruelles peu éclairées de Brakmar avait imprimé mon esprit à jamais et c'est dans le beau mais agité quartier des boulangers que je décidais de résider.Les journées étaient plus que éreintantes et bien souvent après un dur labeur et un frugal repas je ne me faisais pas prier pour me coucher. Mes yeux se fermèrent donc sur le plafond aux couleurs passées et douteuses de ma demeure pour se rouvrirent sur le blanc sable de la péninsule des gelées.Nous partions mes amis et moi passer une agréable journée dans la péninsule.Me collant d'un peu trop prêt à mon goût,une gelée fraise fit la mauvaise expérience de ma sale humeur du jour.Je perdais mon temps à chercher un gelano qui ne se montrerait certainement jamais.
Mais la vie n'était plus que errance au prés des miens,je ne trouvais même plus aucun réconfort à m'investir à sang pour sang dans la confection de pains spéciaux ou de confiseries. C'est alors que je décidais de me mettre à la recherche d'une vieille amie...Mameha. Tout au début de notre rencontre elle appartenait aux Mosquitaires et n'avait pas encore ses élytres de bois.Son mercenaire de mari l'a fit rejoindre la très respectable Shadow's of the Empire. Mameha me proposa de les rejoindre,mais j'étais bien entendu trop attaché à la ZyGo de par mon père ainsi que par toutes mes investigations. J'avais déjà entendu parler de mercenaires au service de la populace mais sans m'y intéresser d'assez prés pour en savoir plus.La délicate Mameha allait me faire un tour d'horizon des devoirs et obligations de ce clan imperturbable et apparemment inaccessible. Il m'était pourtant arrivé une fois,il y a vraiment très longtemps, d'assister à une soirée dans une taverne de Bonta organisée par leurs soins.Maures alors jeune recrue harengais la plèbe afin de promouvoir l'événement nocturne.Mais jamais autant qu'à ce jour l'envie de devenir mercenaire n'avait été aussi palpable.
Tout comme se profilait mon état d'esprit dans la guilde Zygomatik,le mercenariat me semblait une évidence.
Depuis ma carrière de sacrieur assoiffé de victoires est derrière moi et je profite enfin de l'incommensurable beauté du monde des Douze.J'aime me promener dans le village d'Amakna ou partir me ressourcer tout au sud de Sufokia.Flâner reste ma principale occupation ainsi que faire sobrement la tournée des tavernes de Bonta à Brâkmar avec des amis de longue date ou des rencontres fortuites.Je ne punis et ne fais saigner depuis qu'en cas d'extrême nécessité,mais tu entendras craquer tes os tout de même avant de mourir si te frottes de trop prêt a moi ne t'en fais pas!
-" Ca c'etait facile, faudra tout de même que je file la piece au brave qui m'a recopié cela à la main et dans un temps record...Allez, au boulot maintenant."
Chers membres du Conseil, Guides, Selenytes et eleves, bien le bonjour. Je me presente à vous ce jour car vous n'etes pas sans savoir que les elections sont d'actualités en ce moment. Les reelections terminées il est à present temps pour quelques ambitieux de se voir proposer une place afin de sieger au Conseil. Voilà six mois que j'ai eu le grand honneur de prendre en charge des eleves et c'est un plaisir qui ne se tarie pas. Le fait de pouvoir apporter mon aide aux guides ou aux postulants à ce titre ainsi que d'intervenir dans les entretiens fut une etape de plus dans ma progression à l'interieur du clan. Ce que je desire aujourd'hui en faisant ma demande de promotion c'est continuer à transmettre ce savoir, j'ai cette flamme en moi d'inculquer, de faire apprendre qui brule en moi de toutes parts. La future specialisation qui est en train de se mettre en place est egalement une autre raison. Je compte bien tenir une place importante sur l'orientation des futurs mercenaires et prendre en charge avec mes confreres la mise en route du tronc commun. Je voudrai aussi relancer le carnet de permanence car il est à l'abandon; en incitant tout le monde à le remplir car il sert à quelque chose. C'est un carnet de suivi et il est crucial de le garder à jour. En esperant que ma demande soit prise en compte, je sais que vous voterez tous juste, en votre âme et conscience et par rapport si oui ou non vous me voyez remplir ce rôle si important. Bien à vous tous, mes chers freres d'armes.Mais voilà, ce n'etait pas tout. Il restait à Tubar à se trouver...un nom de Maitre! Certains par le passé se creusèrent la tete à s'en faire exploser un anévrisme, se triturèrent l'esprit jusqu'au dernier moment afin d'en trouver un. Ce ne fut pas le cas de Tubar. Non, lui savait depuis le premier jour quel nom il emprunterait. Toujours assis en tailleur sous cet escalier le balafré de sacrieur se remit en tete une de ses premieres reunion où, encore une fois, il avait trainé jusque tard dans la nuit. Ne restaient plus que Piaf, Falucharde qui cherchait son nom de Maitre justement, Kayna qui etait guide à l'epoque et lui même. Ce soir là le Maitre Bin'Houz paya plus de tournée qu'il n'en fallait pour saouler Kayna. Et tous de commencer à plaisanter sur des noms de maitres possibles. Tubar lui, demanda à Piaf s'il pouvait en citer un cher à son coeur de sacrieur mais tout en deposant une option sur ce celui-ci afin qu'il lui soit reservé. Le-Piaf refusa, ne pouvant assurer que la paternité de ce nom irait bel et bien au concerné. Tubar tut alors ce nom, le gardant pour lui, il ne voulait pas qu'on lui prenne à l'epoque et il ne savait même pas s'il postulerait un jour à ce titre honorifique. Mais le jour est venu, ce jour c'est aujourd'hui, un an pile poil apres son intronisation. C'est donc pour la devotion qu'il a envers ce clan et pour rendre hommage à son travail tant aimé que Tubar choisit le nom de Maitre Ô'Boule Ô Dodo. Pour la premiere fois et pour conclure sa demande de promotion Tubar signa enfin de son nom de Maitre, juste pour voir ce que ça faisait. C'etait peut etre la seule et unique fois qu'il en aurait la possibilité apres tout. | |
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