Huit mois, deux-cent quarante jours, autant d'espoirs, autant de joies, autant de moment à présent si loin. Petit ruisseau de larmes courant sur la plage vers l'océan, petite tristesse allant se noyer dans l'histoire de la tristesse du monde. Pourquoi faut-il toujours que le bonheur fuit devant les sourires ? Pourquoi la vie doit-elle rappeler la fatalité finale ? Pourquoi l'homme a-t-il cette capacité à penser ce qu'il a éternel ? Pourquoi oublie-t-il que la mort le guette ? Aujourd'hui la mémoire de Satoshi lui revient, une Eniripsa qui s'en va, puis un autre, et encore un, des amis déliés, des amis séparés, des serments déliés, et un trou noir. Une sram, une iop, un chat qui s'efforcent de le reboucher et la fragilité du monde qui revient briser, un fossé encore plus grand. Une impression de vide lorsque le violet devient absent, un malheur infini, des larmes à gout de regrets.
Dilune, l'E&P, et puis plus rien, le néant, une impression de fatalité, des pleurs qui ne viennent plus, le calme qui revient après la tempête, cette sensation que rien ne peut plus arriver de pire. Une résignation, un long silence, et rien.
Dilune, l'E&P, et plus rien.